Le metteur en scène, Arturo Armone Caruso, est un fin cuisinier sicilien. L'interprète, Azuki Hagino, est japonaise et j'avais encore en tête le souhait d'accorder un saké très particulier avec un plat à tendance exotique.
Toutes ces influences ont fait que, sans en avoir conscience, j'ai imaginé un plat qui concilie l'Italie et le Japon, d'où son intitulé de Marengo japonais.
J’ai choisi des tendrons de veau, une viande goûteuse, moelleuse et néanmoins économique. J'ai fait revenir les morceaux dans une cocotte sans beurre ni huile parce que la viande contient suffisamment de matières grasses.
Je coupe un oignon en dés qui vont rejoindre la viande puis je déglace au vin blanc. J’ajoute deux gousses d’ail et quelques olives noires déshydratées ainsi qu'une tomate confite. Sous cette forme l’un comme l’autre apportent un goût différent.
Compter 15 minutes au premier sifflement après avoir baissé le feu si vous employez une cocotte dite minute.
J'avais été prévenue par Maryam Masure de la particularité de cette boisson dont elle est ambassadrice pour Foodex, importateur et distributeur de produits Asiatiques, Américains et Tex-Mex, et grande spécialiste du saké, je devrais dire des sakés, auxquels je consacrerai prochainement un article spécifique. Elle reçoit dans un showroom 2 Impasse des Carrières dans le 16e arrondissement de Paris, les chefs, sommeliers, bartenders, et journalistes désireux d'en apprendre davantage sur cet univers.
Ce qui surprend d'abord, outre la couleur, c'est la saveur lactique de cette boisson dont on sait qu'elle est faite avec du riz. Après tout, rien de grandement étonnant pour moi qui adore l'Agua de Horchata, une eau de riz que j'ai découverte au Mexique cet été et qui n'est pas fermentée.