Incapable de tenir un planning ou de produire une histoire digne d'intérêt, Suzu Sakura est une mangaka dont la carrière peine à décoller. Sa vie va changer quand elle se voit affecter un nouveau responsable éditorial : séduisant et attentif, il a tout pour plaire... du moins croyait-elle. Car sous ses apparences de gendre idéal se cache un terrible manipulateur. Entre ses mains, les mangas de Suzu vont-ils enfin connaître le succès ?
Love Baka Tome 1
Broché : 176 pages
Editeur : Kurokawa
Date de sortie : 14 septembre 2017
Collection : LOVE BAKA
Langue : Français
ISBN-10: 2368524894
ISBN-13: 978-2368524893
Prix éditeur : 7,65€
Disponible sur liseuse : Oui - 5,99€
De quoi ça parle ?
Incapable de tenir un planning ou de produire une histoire digne d'intérêt, Suzu Sakura est une mangaka dont la carrière peine à décoller. Sa vie va changer quand elle se voit affecter un nouveau responsable éditorial : séduisant et attentif, il a tout pour plaire... du moins croyait-elle. Car sous ses apparences de gendre idéal se cache un terrible manipulateur. Entre ses mains, les mangas de Suzu vont-ils enfin connaître le succès ?
Love Baka Tome 2
Broché : 176 pages
Editeur : Kurokawa
Date de sortie : 9 novembre 2017
Collection : LOVE BAKA
Langue : Français
ISBN-10: 2368524908
ISBN-13: 978-2368524909
Prix éditeur : 7,65€
Disponible sur liseuse : Oui - 5,99€
De quoi ça parle ?
Sous le joug de son éditeur, la carrière de mangaka de Suzu Sakura commence enfin à décoller. Entre doute et fainéantise caractérisée, notre auteure va devoir faire face à une terrible rivale. Mari Inata a tout de la parfaite mangaka mais sous ses airs de première de la classe se cache un sacré caractère...
Quand j'étais gamine, je voulais être dessinatrice, quand je fus ado, je rêvais de devenir mangaka. Puis un jour, j'ai découvert l'envers du décor et tout de suite, cela m'a beaucoup moins plu.
Quand je suis tombée sur Love Baka et son résumé, je me suis dit que ce titre était fait pour moi et toutes celles qui rêvent de devenir dessinatrices de shôjo manga !
À travers l'héroïne, Suzu Sakura, nous allons entrer de plain-pied dans le fabuleux monde, non pas d' Amélie Poulain, mais d'une maison d'édition japonaise ! Suzu a réussi son rêve : devenir une véritable mangaka. Cependant, la jeune fille souffre d'un manque cruel de ponctualité dans le rendu de son travail qui est assez moyen. Tout va changer quand son ancien responsable va recevoir une promotion et qu'elle va se retrouver avec un plus jeune qui n'est pas franchement ravi d'être là. Toutefois, la persévérance de l'une et l'envie de réussir de l'autre vont rendre leur association forcée bien plus palpitante que prévu.
Suzu est tout le contraire d'Osamu : bien qu'elle ne vive que pour sa passion, se laissant aller au possible, elle est incroyablement persévérante, et même s'il lui arrive d'avoir des coups de mou, elle se ressaisit toujours rapidement.
Osamu, quant à lui, est un beau gosse parmi tant d'autres (car à en croire l'auteure de ce manga, cette maison d'édition pullule de beaux mâles à vous faire chavirer le cœur), qui travaillait avant pour un magazine adulte et va se retrouver à un genre qu' il ne connaît absolument pas : le shôjo manga . Plein de préjugés au départ, il les laissera toutefois au placard pour se concentrer sur Suzu dont il a la charge. Il devient peu à peu son coach sportif, celui qui la tire vers le haut, tout en n'étant pas très tendre avec elle.
D'autres personnages vont peu à peu se greffer à cette association, bon gré mal gré, et ce, pour notre plus grand plaisir.
Un manga à l'humour omniprésent qui nous entraîne dans les méandres de l'édition.
Je dois dire que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi excitée en lisant un manga. Bien que le lecteur se doute qu'il y aura de la romance dans l'air, l'auteure se concentre avant tout sur le monde de l'édition tel que nous ne le connaissons pas forcément.
C'est vraiment très intéressant et on se doute que dans toute cette dérision voulue, il y a aussi une grosse part de vérité. Que ce soit dans le travail acharné de Suzu qui ne vit que pour son boulot, sans compter les heures, et le peut-elle vraiment d'ailleurs ? Le fait qu'elle n'ait pas d'autre vie en dehors du rendu de ses planches... Être mangaka professionnel est harassant, elle peut vite déprimer et comme le souligne son assistant (un autre beau gosse), peu arrivent à le devenir sur la tonne d'aspirants. La plupart ne se cantonnant qu'au second rôle (celui d'assistant). Suzu a donc réussi à franchir la marche la plus compliquée, mais elle devra faire preuve de beaucoup de volonté et de motivation pour réussir à garder le cap qu'elle s'est fixée.
Au travers d' un récit plutôt drôle et léger, j'ai vraiment, pour ma part, senti à quel point ce monde était dur et sans pitié. Osamu est un très bon responsable éditorial qui a à cœur d'aider Suzu. Si au départ, il avait du mal à voir son talent, il a suffi qu'il tombe sur les planches du concours qu'elle avait gagné pour le comprendre et depuis, il ne la lâche plus. Entre les difficultés, les quiproquos et la jeunesse de Suzu, le lecteur, est réellement captivé par ce qu'il lit et découvre de cet univers.
Dans l'ensemble, Love Baka est un excellent manga, pensé avec beaucoup d'intelligence et qui confronte une jeune mangaka dans ses débuts à la dure réalité du monde de l'édition. Les protagonistes principaux sont aussi différents qu'ils se complètent très bien. Les dialogues sont bien menés et je me suis vite prise d'affection pour Suzu et Osamu.
Les dessins servent magnifiquement bien l'histoire , j'aime beaucoup le style enlevé et fluide de Shushushu Sakurai dont les traits sont très expressifs, notamment au niveau des visages.
Pour ma part, c'est un énorme coup de cœur et je ne peux que vous encourager à découvrir ce titre si vous voulez vous plonger avec délice dans cet univers fait de deadlines non respectées, d'héroïne à la limite du " burn-out ", mais qui a trop la rage de réussir et d'un héros qui a sans doute parfois, trop à cœur son travail. Je me suis régalée avec les anecdotes qui se trouvent en début de chaque chapitre sur le bas de la première page. C'est vraiment passionnant.
Concernant le travail d'édition française, Kurokawa a fait les choses à fond et vous trouverez même une belle petite surprise en retirant la jaquette de chaque tome. La traduction est fluide, sans coquille à signaler.
Love baka se termine au troisième tome, et devoir attendre janvier pour découvrir son dénouement est une torture pour moi ! Si vous êtes fan de shôjo et que vous voulez connaître mieux les tenants et les aboutissants qui se jouent derrière le rideau, je ne peux que vous inviter à lire d'urgence Love Baka.