Est-il possible que nous ne puissions pas célébrer la mémoire de Thomas Sankara?

Cela fait à peu près deux mois que je me suis lancé dans l'aventure avec mon ami Elisée Coulibaly, ami fontenaysien qui préside aux destinées de la Société des Africanistes - vénérable institution, sur une soirée d'hommage à Thomas Sankara, président assassiné du Burkina Faso il y a maintenant trente ans! En apparence il s'agissait d'un défi facile à surmonter dans une ville comme Fontenay qui veut s'inscrire comme une ville ouverte sur le monde, une ville solidaire et surtout une ville attentive aux processus démocratiques en Afrique qui déjouent toutes les manœuvres de nos impérialisme libéraux tout attachés au pillage des richesses de ces jeunes états. Sujet idéal que Thomas Sankara héros d'un tiers-monde en éveil. D'autant plus facile que nous avions décider d'y associer la mémoire d'un fontenaysien, citoyen d'honneur de notre ville, et fondateur de l'écologie politique et surtout lanceur d'alerte en son temps sur une Afrique Noire mal partie! Je veux parler de René Dumont qui ne tarissait pas d'éloges sur Thomas Sankara et le modèle respectueux qu'il mettait en place dans ce pays déshérité qu'est le Burkina Faso. Et bien aujourd'hui je suis, nous sommes comme sœur Anne en ne voyant rien venir alors que la fenêtre du calendrier se referme tout doucement. Je suis dérouté et cherche où peuvent se situer les blocages sinon les freins alors qu'il y a une volonté politique que Monsieur le Maire a décider de porter lorsque je lui ai proposé ce moment. Je souhaite que la semaine prochaine, semaine qui est en parallèle avec l'évènement de la Quinzaine de la Solidarité Internationale sera celle d'une bonne nouvelle avec une date arrêtée afin que nous puissions passer au travail de communication sur cet évènement.