Les piliers de la formation aéronautique française ENAC et ISAE-SUPAERO ainsi que le laboratoire français de recherche aérospatiale ONERA ont annoncé cette semaine le lancement en commun d'un ambitieux centre d'excellence aéronautique. Tout juste officiellement labellisé par l'Agence Nationale de la Recherche (l'ANR), ce centre porte le nom d'Ecole Doctorale d'Ingénierie Aérospatiale (EDIA) ou "graduate school for aerospace engineering" dans sa version anglophone.
Réaffirmer la place de la France dans le domaine de la recherche aérospatiale
Avec la concurrence que représentent d'autres écoles de recherche aérospatiale en Europe comme Cranfield au Royaume-Uni ou Munich Aerospace, l'Etat français, via l'ANR, souhaitait réaffirmer sa position de première puissance aérospatiale européenne en validant le projet. La ville de Toulouse, où le projet prend racine, pourra pleinement tirer les bénéfices du rayonnement à l'international d'un tel centre de recherche.
La volonté de participer au renforcement de l'attractivité des trois partenaires fondateurs sera concrétisée par la création de partenariats avec des écoles étrangères et par l'admission des meilleurs étudiants et doctorants. En liant formation et recherche multidisciplinaire en ingénierie aéronautique et spatiale, l'EDIA devrait regrouper 250 chercheurs et 280 doctorants sur son campus, la plaçant à la tête du classement des plus grands centres de recherche aérospatiale au monde. Côté chiffres, l'école bénéficiera d'un financement de 3.7 millions d'euros sur dix ans.
Loïck Laroche-Joubert pour AeroMorning
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