Gobo n’est pas le nom d’une start-up, c’est le nom d’un projet en cours de développement d’une petite équipe au Centre du MIT Media Lab pour les médias Civic.
Ce projet part du constat que nous vivons dans un monde où nous sommes de plus en plus informés via les réseaux sociaux. Toutefois, l’opacité des algorithmes qui régissent ce qui arrive sur nos murs pose de vraies questions sur notre rapport à l’information et sur notre libre-arbitre citoyen.
Pour nous aider à nous affranchir, dans une certaine mesure, de cette chambre d’échos dans laquelle nous enferment les principaux réseaux, cette équipe a donc créer Gobo.
Une fois inscrit sur Gobo, il faut connecter ses autres profils sociaux (pour l’instant Twitter et Facebook). L’outil va ensuite proposer des nouvelles que vous ne verriez pas autrement et à différents niveaux.
On peut utiliser le filtre « Echo Chamber » pour voir des nouvelles « plus larges », c’est à dire celles qui ne sont pas proposées habituellement sur nos murs.
On peut utiliser le filtre « Gender » pour rééquilibrer le rapport homme/femme.
On peut choisir le filtre « Virality » pour voir seulement les contenus les plus viraux ou, à l’inverse » les contenus qui ne le sont pas du tout.
On peut choisir également l’intensité de la rudesse des échanges ou le niveau de sérieux de l’information.
On peut également retirer tout le contenu commercial.
Avec des comptes Twitter et Facebook français, l’intérêt de l’outil est, pour l’instant, très limité car il se base sur des médias nord-américains. Néanmoins, ces initiatives de « révoltes citoyennes » contre les algorithmes sont à suivre car nous sommes aux prémices d’un mouvement de fond.