Pour sauvegarder le business et l'investissement des Velibs dont la société Smoove doit prendre la gestion, la Mairie de Paris envisage de taxer les vélos sans bornes qui fleurissent dans Paris comme les Gobee.bike et bientôt d'autres acteurs.
Christophe Najdovski, adjoint en charge des transports et de l'espace public et Jean-Louis Missika, chargé de l'urbanisme, ont reçu les opérateurs de vélos en libre-service (" free-floating ") intéressés pour lancer leur service dans Paris alors que la ville a changé de prestataire pour son service Vélib, des vélos disponibles, eux, sur des bornes fixes.
GooBee.bike, oBike, Indigo Weel ou ofo ont commencé (ou ont l'intention) de placer dans la capitale des vélos en partage libre pouvant être loués avec une appli disponible sur smartphone connecté.
" L'augmentation du nombre de vélos disponibles à Paris est un bon signal pour l'essor des mobilités actives dans la capitale " et " pour atteindre les objectifs ambitieux de lutte contre la pollution" , insiste la Ville de Paris qui précise aussi que " La Ville ne peut accepter un envahissement de l'espace public par du stationnement irrespectueux ou l'abandon de vélos sur la voie publique "
La mairie de Paris veut " utiliser des moyens juridiques et réglementaires, permettant de mieux encadrer l'arrivée d'entreprises de free-floating sur le sol parisien et ainsi de protéger l'espace public et le paysage urbain ".
" la mise en place d'une redevance pour occupation commerciale de l'espace public est ainsi actuellement à l'étude ". Comme pour les Autolibs de Bolloré qui ne paient rien pour tous les kilomètres de parking qu'elles occupent ?