Ce sont les 17 et 18 novembre que l'activité des Léonides, l'une des pluies d'étoiles filantes les plus importantes de l'année, atteindra son maximum. Cette année, il n'y aura pas de Lune pour gêner l'observation.
La pluie d'étoiles filantes les Léonides n'est pas aussi célèbre que l'averse estivale des Perséides, dont l'activité culmine le 12-13 août, mais gagne à être connue. Certes, son activité, qui s'étend chaque année entre le 6 et le 30 novembre, ne tombe pas pendant des vacances et se produit durant des nuits qui peuvent être glaciales. Mais cela peut valoir la peine de passer un moment les yeux levés vers le ciel étoilé de l'automne, à l'affût des météorites et même des bolides, en compagnie d'Orion, du Taureau, du Grand Chien...
C'est entre minuit et l'aube, les 17 et 18 novembre, que l'essaim météoritique des Léonides atteint son maximum d'activité. Le cru 2017 s'annonce classique avec une moyenne de 15 météores visibles par heure. Mais attention, des sursauts ponctuels avec plus de 100 étoiles filantes par heure ne sont pas à exclure. La vitesse moyenne de pénétration dans l'atmosphère de ces météores brillants est de 71 km/s. Par bonheur, cette année, la Lune n'inondera pas le ciel de sa lumière. Mieux : discrète et en très fin croissant le 17, elle clôturera la nuit en brillant à côté de Vénus et Jupiter.
Des pluies d'étoiles filantes qui peuvent devenir des tempêtes !
Les courants de poussière qui sont à l'origine des Léonides sont alimentés par la comète 55P/Tempel-Tuttle dont la période orbitale est de 33 ans - prochain périhélie en 2031. Après ses passages, les pluies d'étoiles filantes peuvent alors se transformer en véritables tempêtes ! La Terre est alors arrosée de plusieurs milliers de minuscules grains cométaires, comme ce fut le cas en 1833, 1866, 1966 et plus récemment en 1999 et 2001. Des spectacles célestes saisissants qui ont à chaque fois marqué les mémoires. Selon les prévisions, la Terre hélas ne devrait pas revivre de tempêtes météorites aussi intense avant 2099 !
Les Léonides doivent leur nom à la constellation du Lion où se situe le radiant de l'essaim météoritique.
Rappelons enfin que pour augmenter vos chances de voir un maximum d'étoiles filantes, il convient de vous éloigner le plus possible des grandes agglomérations urbaines, dont la pollution lumineuse nuit à l'observation.
Prochain pic d'étoiles filantes important : les 13 et 14 décembre avec les Géminides.
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