Le Libéria en 1936. Aucune carte du pays n'existe. Zone vide. Tout au plus est-il indiqué qu'il y a des cannibales. Graham Greene va le visiter, durant 4 semaines, à pieds, avec une cousine, sur laquelle on ne saura rien, une trentaine de porteurs, et une caisse de whisky.
Qu'en voyons-nous ? Pas grand chose. Il y fait très chaud. Les natifs sont couverts de plaies, généralement syphilitiques. La lèpre est présente. On y est souvent pris de fièvre. L'habitat y est misérable, plein de rats et de parasites. Même celui de l'ethnie dominante : les noirs Américains qui ont été installés par les USA. Les USA sont d'ailleurs bien pires que les empires coloniaux, dit Graham Greene. Ils ont prêté des fonds au Libéria qu'il n'a pas pu rendre. Firestone, le fabricant de pneus, s'est emparé du pays, contre finances.
Tristes tropiques ?