A partir de l'année prochaine, le groupe automobile français PSA va produire des véhicules sur le territoire algérien dans le cadre d'un accord de co-entreprise conclu dimanche dernier à Alger, avec trois partenaires locaux.
Il aura fallu deux ans de discussions pour que PSA tombe d'accord avec trois entreprises algériennes, Condor Electronics, Palpa Pro et l'Entreprise nationale de production de machines-outils (PMO), en vue du montage de ses véhicules en Algérie.
Le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel et son homologue français, Jean-Yves Le Drian, ont pris part à la signature de cet accord, de même que le ministre algérien de l'Industrie, Youcef Yousfi, et le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire.
La production annuelle des voitures Peugeot et Citroën devrait atteindre 75.000 véhicules d'ici cinq ans. Dans un premier temps, cette activité devrait générer la création d'un millier d'emplois directs et de nombreux emplois indirects en Algérie.
La création de la co-entreprise franco-algérienne, qui sera détenue à 49 % par PSA et 51 % par ses trois partenaires algériens, nécessitera un investissement total de 100 millions d'euros (110 millions de dollars).
Il est à noter que les sociétés étrangères n'ont pas le droit d'investir en Algérie sans s'associer à un ou divers partenaires locaux qui ont l'avantage de détenir la majorité des actions.
La direction de PSA a émis le souhait de mettre en place un "véritable écosystème local", notamment en développant une industrie locale et en encourageant les sous-traitants français à nouer des partenariats en Algérie.