Résumé : Cher lecteur, J’espère pour toi que tu n’as pas choisi ce livre en te disant : « ça a l’air drôle ! » Si tel est le cas, referme-le vite ! De tous les épisodes de la triste vie des orphelins Baudelaire, celui-ci pourrait bien pulvériser les records de désolation. Les trois enfants se retrouvent dans une scierie dont le patron est leur nouveau tuteur, mais derrière chaque bûche (ou presque) est embusquée une embûche. Lunettes cassées, affreux puits de casseroles, pinceuse géante, fumée de cigare qui parle, mystérieux cas d’hypnose, chewing-gums à tous les repas – rien ne leur sera épargné. J’ai fait serment, pour ma part, de relater jusqu’au bout les misères endurées par ces trois enfants, mais ce serment n’engage que moi. Libre à toi, cher lecteur, de te choisir bien vite une lecture plus réjouissante. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket.
Avis : Je vais sans doute me répéter dans cette critique. J’aime l’écriture de l’auteur, j’aime sa façon de faire, c’est censé nous montrer une histoire triste, mais ça en devient loufoque et marrant à cause de sa façon d’écrire (et c’est voulu j’imagine). Ce tome-là je l’ai trouvé un peu plus dur à cause de ce qui arrive à Klaus, ça m’a un peu fait froid dans le dos. Leur nouveau tuteur est un patron qui ne pense qu’à l’argent et au profit et qui est prêt à faire travailler des enfants pour ça, en passant un contrat pas du tout équitable, et qui paye ses ouvriers avec des bons de réduction, et qui ne leur donne que du chewing gum le midi, avec seulement cinq minutes de pause. Comme les autres adultes, il n’écoute pas les orphelins. Au final ils sont encore obligés de se débrouiller seuls, et ils s’en sortent plutôt bien. Dans ce tome-ci j’ai beaucoup aimé Phil, l’incroyable optimiste qui trouve toujours quelque chose de bon dans sa situation même si elle est très mauvaise. Encore une fois, une très bonne lecture.
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