Quel avenir pour les mineurs isolés dans l’Hérault ? On compte plus de 300 jeunes clandestins dans le département et leur prise en charge est compliquée. Le gouvernement a promis son aide. Invitée: Veronique Calueba-Rizzolo déléguée à l’enfance et à la famille au conseil départemental .
Il y a précisément 328 mineurs isolés dans l’Hérault.
La loi oblige le département a accueillir un peu moins de 2 % de tous les jeunes isolés qui arrivent en France.
Ils sont originaires d’Afrique a 75% mais aussi d’Asie et d’Europe de l’est, leur nombre a été multiplié par 10 en 4 ans.
Ils sont arrivés seuls, parfois pour rejoindre des membres de leurs familles qu’ils n’ont pas retrouvé.
Le conseil départemental est donc obligé dans le cadre de l’aide sociale a l’enfance, de les gérer, les héberger a l’hôtel ou des foyers, les insérer dans la société.
Ca coûte cher près de 4 millions d’euros par an, c’est compliqué: il y a la barrière de la langue, il faut vérifier qu’il sont bien mineurs mais ils n’ont pas de papier, qu’ils sont bien isolés, bref c’est long. Certains refusent l’aide et tombent dans la délinquance, le département a du mal a faire face.
Récemment l’état a promis de l’aide, une enveloppe de 132 millions d’euros que les départements vont se partager.
Une bouffée d’oxygène bienvenue quand on sait que le nombre de ces jeunes clandestins devrait dépasser la barre des 500 d’ici la fin de l’année .