Elle est pour les nuls...
À tous ceux qui ont du mal à prendre du recul.
Qui n'ont toujours pas compris qui c'est Macron ?
Une star ou un tsar ?
Avec lui, on ne peut pas s'empêcher de tourner en rond.
On a l'impression que son projet est sans objet.
Tantôt mental, tantôt expérimental
C'est un véritable sujet d'interrogation
On dirait qu'il est duel
Lui et en même temps pas lui
Qu'il cohabite avec lui-même
Macron, prénom Emmanuel
Pour les nuls, ce n'est ni plus, ni moins qu'une masturbation intellectuelle.
Un veinard qui survivra même s'il s'ouvre les veines
Qui a beau vider la coupe, on la verra toujours pleine
Avec lui, c'est la Grâce qui a fait un coup d'État
Qui a pris le pouvoir sans histoire
Pour nous le rendre encore plus dérisoire.
Mais derrière ce non-sens, il me semble qu'il y ait un sens..ou plutôt deux :
Une raison de fond et une raison profonde
Macron c'est... c'est l'image du monde
Il est à l'image... du monde
Un monde mondialisé
Idéalisé et réalisé en même temps
Qui tourne en rond comme Macron.
Et qui ne s'arrêtera plus de tourner sur lui-même
Persuadé qu'il est, que tout revient au même
Circulez, c'est circulaire !
Il y a donc deux raisons
À cette prise ou surprise du pouvoir par Macron
La première raison :
C'est la raison politique qui a cessé d'être une raison Éthique, pour devenir une raison technique, technologique ou technocratique.
Pour vous rendre le message plus clair :
Les hommes politiques de la génération actuelle ont définitivement renoncé à la poursuite d'une fin supérieure tels que : le bien ou le juste.
Ils ne cherchent plus que les moyens, les moyens de faire tourner les machins ou les machines sur eux mêmes ou sur elles mêmes.
Progrès sans fin. Mouvement sans repos, bonheur sans rien de bon... non pour vivre mais pour gagner sa vie.
Marchons ! Marchons ! Parce qu'il n'y a plus rien d'autre que le marché.
Car nous n'avons pas d'autre raison qu'instrumentale.
La deuxième raison :
est un raccourci qui nous prend toujours de court :
La politique d'aujourd'hui croit qu'elle ne vaut que si elle adopte le principe selon lequel : tout se vaut.
Plus de nations, que des rations à produire ou à distribuer.
Plus d'identité mais des entités provisoires avec un passé couvert et un avenir ouvert.
Plus de pièces maitresses mais des pions sur l'échiquier du nouveau monde, avec un mot d'ordre à la clé : celui de nos intérêts.