L'écrivain Graham Greene et ses débuts, difficiles. C'est l'occasion de retrouver l'Angleterre d'après la guerre de 14. Il appartient à une branche intellectuelle d'une famille fameuse. En ces temps, on pouvait se considérer comme pauvre tout en ayant du personnel de maison en foule.
Cette histoire montre que le succès ne va pas de soi. On tend à lire une vie à l'envers, comme si elle était destinée à ce qu'elle est devenue. Il n'en est rien.
Ce qui marque la jeunesse de Graham Greene, c'est le vide existentiel, et la tentation du suicide. Et les deux combinés : il joue à la roulette russe. Probablement un mal de la haute société de ce temps : d'autres trahissaient leur pays, pour une cause incertaine, seulement pour donner du piment à leur vie. Puis c'est dix ans d'échec littéraire, la pauvreté et le doute.
Un désespoir dont la politesse est l'humour, léger, britannique.