Dans ce cas, l'éleveur est parfois insuffisamment armé, mais il comprendra déjà l'intérêt de ne pas réduire la quantité de boisson, (dans le but supposé de diminuer la diarrhée) alors que l'organisme est habitué à la grande quantité d!eau apportée par le lait, et de lui incorporer de la 3ème à la 6ème semaine, au moins, des ferments lactiques convenables et valablement titrés, en quantité suffisante pour combattre les flores pathogènes. Si celles‑ci prenaient le dessus, les antibiotiques pourraient être efficaces, s'il n'est pas trop tard et si les ferments lactiques de réensemencement sont distribués immédiatement après.
Quant aux vaccinations, soulignons que devrait être particulièrement étudiée leur application pendant la gestation, comme chez la vache, mais d'autant plus que chez les rongeurs, la barrière foetale est beaucoup plus perméable au passage des anticorps maternels vers le foetus, ce qui ne diminue en rien l'intérêt de leur passage dans le colostrum.
De toute façon, le problème de la coccidiose, dont les manifestations sont voisines de celles des entérites microbiennes, mais dont les causes sont totalement différentes, ne doit pas être non plus négligé.
Ainsi, une meilleure connaissance des processus de la lactation chez la lapine, explique parfaitement le plus grand nombre des accidents pathologiques observés à cette période de l'élevage, et l'on comprend très facilement alors la nécessité chez la nourrice d'une production facile, importante, et de qualité.
Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage,