(merci à @ExtremeVeille pour sa vigilance quotidienne :
Leur fiasco identitaré qui a tourné à la farce burlesque avec leurs ronds dans l’eau de la Méditerranée pour un tel échec final, qui a fait d’eux la risée du monde libre, ne leur a donc pas suffit. Ils en redemandent…. A l’heure où un journal allemand vient de publier les noms des 33 000 morts sur le chemin de l’Europe, voilà qui est proprement indécent. Cela s’appelle, au propre comme au figuré, cracher sur les morts. Alors qu’ils prétendent précisément s’indigner d’autres morts… Quelle vision hémiplégique extrêmement droitièrement orientée…
Chacun sa vision, en effet.
Les nôtres avant les leurs, alors, c’est ça le projet terrifiant qui en rappelle un autre ? Une vie ne vaudrait pas une vie ? Si j’étais ce que je ne serai jamais, l’un de ces militants d’extrême droite racistes au front bas, je me ferais tout petit, raserais les murs, ne me donnerais même plus la peine d’exister. Bien qu’il soit probable que mon flagrant inhumanisme me conduirait à nier le poids de ma toxicité sociale envers l’humanité toute entière, que je conchierais par mes idées pourries. Mais heureusement, je suis moi, juste, anonyme antifa. Ouf, je l’ai échappé belle… Bien qu’ encore un peu vacillant d’avoir côtoyé même en pensée cette misère idéologique sans nom, mais avec des visages…
source [at]http://infostoulouse.over-blog.com/2016/03/sur-les-ponts-de-calais-temoignage-d-aymeric-militant-toulousain-de-generation-identitaire.html
.
.. des visages parmi d’autres, d’une génération que je vois autour de moi fort heureusement majoritairement si peu identitaire, mais merveilleusement cosmopolite, brassant les cultures, les idées, jonglant avec les modes de consommation et les systèmes économiques alternatifs chaque fois qu’elle le peut, goutant à toutes les musiques du monde, s’inspirant de ce qu’il y a de bon à prendre de partout, n’en déplaise à ces esprits recroquevillés sur leur étroite petite personne, leur si exigu petit monde empli d’injonctions paradoxales, enfermés dans les contraintes de leur tribu primaire, les Onéchénous.
Aussi, peut-être serait-il plus sage après tout, pour la paix de mon esprit, que je laisse cette poignée d’irréductibles à leur fange : celle d’un communautarisme identitaire bien connu, dont on sait qu’il est si éminemment susceptible de forger des risques de consanguinité (ça va finir par se voir… ), pour vaquer à mes occupations quotidiennes bien moins stériles. Oui, c’est ça : cultiver mon jardin…