La CGT appuie sur le frein, dit le gros titre
Le
syndicat majoritaire en Argentine, la CGT, qui cherche depuis le
changement de majorité à négocier avec le Gouvernement, a
manifesté en milieu de semaine son refus de la réforme néolibérale
du marché du travail actuellement en projet (voir mon article du 3 novembre 2017 sur le sujet).
Le
3 novembre, Página/12 avait déjà puisé dans Modern Times de Charlie Chaplin pour monter une une très efficace. La rédaction a repris la
même idée hier pour présenter la position du syndicat.
Cette
fois-ci, La Nación a évoqué le thème dans un article d'un ton
nettement différent.
Mercredi dernier, sous le soleil automnal de Rome, Place Saint-Pierre à midi
Mercredi, une délégation de syndicats, au premier rang de laquelle on reconnaissait très bien le leader cégétiste historique Pablo Moyano, faisait son pèlerinage à Rome, pour assister à l'audience générale du Pape sur la place Saint-Pierre. Avec sa chaleur habituelle, François les a salués à l'issue de l'audience. Remarquez l'écart entre l'interprétation très partisane qu'en font les quotidiens argentins et L'Osservatore Romano qui parle d'une délégation des camionneurs et des chiffonniers-recycleurs, ceux qu'on appelle les cartoneros en Argentine.
Extrait de L'Osservatore Romano, daté du 9 novembre 2017 (page 7)
La délégation argentine est signalée en haut de la sixième colonne
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Pour aller plus loin : sur la réaction de la CGT à la réforme du travail envisagée par le Gouvernement argentin lire l'article de Página/12 lire l'article de La Nación
Sur la visite syndicale à Rome : lire l'article de Página/12 lire l'article de La Prensa lire l'article de La Nación