A la différence qu’il s’agit là d’une personnalité politique qui a engagé la vie de milliers de jeunes, dont l’essentiel a été sacrifié à l’autel de ses compromissions les plus retorses. Longtemps, il a trompé son monde avec une tartuferie que Molière n’aurait pu concevoir, tellement l’homme a su user de tous les stratagèmes, que nos codes sociaux lui offraient, pour cornaquer un grand nombre séides. De la confusion à la famille de Baye Niasse, avec laquelle il a en partage la patronymie, à la famille Omarienne dont il se réclame de façon putative, rien n’a été laissé au hasard, pour flouer les sénégalais. Et quand cela lui chante, pour élargir le spectre de ses victimes, il se plait à réciter ave maria, dans l’unique but de séduire nos frères chrétiens et la perspective de se donner des atours de homme de dialogue inter-religieux. Quant aux affaires et ses fonctions à l’international, notamment comme représentant du secrétaire général des nations unies dans les zones de conflits, il y’a beaucoup à dire, plus particulièrement les conflits d’intérêts et les délits d’initiés, à lui imputable. Nous y reviendrons.Pour l’heure, cantonnons-nous sur son parcours politique, en tant que leader de parti. En effet, depuis son fameux discours du 16 juin 1999, à la veille de la survenance de la première alternance démocratique qui provoqua la chute du pouvoir de sa famille politique originelle, l’homme a cristallisé un florilège de passions, structuré autour d’adhésion et de rejet.Son parti, l’Alliance des Forces du Progrès (AFP), jadis placé sous le sceau de l’espoir, a connu une aube efflorescente qui contraste avec la décrépitude qu’on le constate et qui confine une mort clinique d’un appareil prédestiné à la transformation qualitative du Sénégal. Mais disons, comme le philosophe Alain, les paradoxes ont avant tout des causes historiques avant de recouvrir leur finalité propre, puisque ce parti n’a été qu’au mieux faiseur de roi et au pire, un gâchis énorme. La raison, son leader. Sans doute Senghor, dont il dit tenir sa filiation politique, a été le premier à diagnostiquer ses prédispositions à l’échec. Il lui a préféré Diouf lorsqu’il s’est agi de choisir son dauphin. Et ce dernier lui préférera Tanor comme successeur à la tête du Parti Socialiste.Même si cet ostracisme lui a valu, par ailleurs, un immense élan de sympathie et des marques de solidarité de la part de certains socialistes, des observateurs de la scène politique et des éminences de la société civile, son appel a fini en eau de boudin. Le copinage et la coquinerie ont pris le pas sur les principes démocratiques devant gouverner le parti. C’est ainsi qu’il préféra l’intellectuel alimentaire, sans aucune base politique, Le professeur Madieyna Diouf, à feu Serigne Mamoune Niasse, mieux implanté et plus mobilisateur, pour la direction de la coordination de Kaolack.Le membre sabre dirigiste et directif s’abattra sur l’intellectuel organique Oumar Khassimou Dia au profit du même Madieyna pour le poste de numéro deux du Parti. Sans doute les amis et les copains passent avant les compétences. Ou encore la tentative avortée d’imposer le Dr Malick Diop à la tête du mouvement des jeunes, en 2003, à laquelle s’opposeront les jeunesses du parti, en lui imposant le vote. N’eût été cela Mbaye Dione n’aurait jamais pu être président dudit mouvement.Partout dans les instances du parti, il fît fi des règlements et statuts du parti pour mettre en avant ses desiderata aidés en cela par des ventriloques et des répétiteurs qui lui faisaient croire qu’il était le plus beau, le plus intelligent et le plus saint. Il finançait le parti, rétribuait les membres du bureau politique, mensuellement, ainsi que les administrateurs du siège et, ce faisant justifiait son régne autocratique.Tous ceux qui se sont amusés à faire entendre un son de cloche dissonant, ont déchanté et se sont désenchantés. Niasse a imposé le tempo et qui l’aime, le suive, sinon la porte. (affaire à suivre)
A la différence qu’il s’agit là d’une personnalité politique qui a engagé la vie de milliers de jeunes, dont l’essentiel a été sacrifié à l’autel de ses compromissions les plus retorses. Longtemps, il a trompé son monde avec une tartuferie que Molière n’aurait pu concevoir, tellement l’homme a su user de tous les stratagèmes, que nos codes sociaux lui offraient, pour cornaquer un grand nombre séides. De la confusion à la famille de Baye Niasse, avec laquelle il a en partage la patronymie, à la famille Omarienne dont il se réclame de façon putative, rien n’a été laissé au hasard, pour flouer les sénégalais. Et quand cela lui chante, pour élargir le spectre de ses victimes, il se plait à réciter ave maria, dans l’unique but de séduire nos frères chrétiens et la perspective de se donner des atours de homme de dialogue inter-religieux. Quant aux affaires et ses fonctions à l’international, notamment comme représentant du secrétaire général des nations unies dans les zones de conflits, il y’a beaucoup à dire, plus particulièrement les conflits d’intérêts et les délits d’initiés, à lui imputable. Nous y reviendrons.Pour l’heure, cantonnons-nous sur son parcours politique, en tant que leader de parti. En effet, depuis son fameux discours du 16 juin 1999, à la veille de la survenance de la première alternance démocratique qui provoqua la chute du pouvoir de sa famille politique originelle, l’homme a cristallisé un florilège de passions, structuré autour d’adhésion et de rejet.Son parti, l’Alliance des Forces du Progrès (AFP), jadis placé sous le sceau de l’espoir, a connu une aube efflorescente qui contraste avec la décrépitude qu’on le constate et qui confine une mort clinique d’un appareil prédestiné à la transformation qualitative du Sénégal. Mais disons, comme le philosophe Alain, les paradoxes ont avant tout des causes historiques avant de recouvrir leur finalité propre, puisque ce parti n’a été qu’au mieux faiseur de roi et au pire, un gâchis énorme. La raison, son leader. Sans doute Senghor, dont il dit tenir sa filiation politique, a été le premier à diagnostiquer ses prédispositions à l’échec. Il lui a préféré Diouf lorsqu’il s’est agi de choisir son dauphin. Et ce dernier lui préférera Tanor comme successeur à la tête du Parti Socialiste.Même si cet ostracisme lui a valu, par ailleurs, un immense élan de sympathie et des marques de solidarité de la part de certains socialistes, des observateurs de la scène politique et des éminences de la société civile, son appel a fini en eau de boudin. Le copinage et la coquinerie ont pris le pas sur les principes démocratiques devant gouverner le parti. C’est ainsi qu’il préféra l’intellectuel alimentaire, sans aucune base politique, Le professeur Madieyna Diouf, à feu Serigne Mamoune Niasse, mieux implanté et plus mobilisateur, pour la direction de la coordination de Kaolack.Le membre sabre dirigiste et directif s’abattra sur l’intellectuel organique Oumar Khassimou Dia au profit du même Madieyna pour le poste de numéro deux du Parti. Sans doute les amis et les copains passent avant les compétences. Ou encore la tentative avortée d’imposer le Dr Malick Diop à la tête du mouvement des jeunes, en 2003, à laquelle s’opposeront les jeunesses du parti, en lui imposant le vote. N’eût été cela Mbaye Dione n’aurait jamais pu être président dudit mouvement.Partout dans les instances du parti, il fît fi des règlements et statuts du parti pour mettre en avant ses desiderata aidés en cela par des ventriloques et des répétiteurs qui lui faisaient croire qu’il était le plus beau, le plus intelligent et le plus saint. Il finançait le parti, rétribuait les membres du bureau politique, mensuellement, ainsi que les administrateurs du siège et, ce faisant justifiait son régne autocratique.Tous ceux qui se sont amusés à faire entendre un son de cloche dissonant, ont déchanté et se sont désenchantés. Niasse a imposé le tempo et qui l’aime, le suive, sinon la porte. (affaire à suivre)