Comment en est-on arrivé si vite du post punk imbitable au west coast tout de clinquant ? Merde ! Des années de luttes et de prison pour arriver à du formaté FM. Plus de pussies, plus de riots, que des ours en peluche que l'on tabasse à peine. Serait-ce même trajet que celui partant de U2 et arrivant aux paradis fiscaux de Bono avec discours philanthropiques à la clé ? La popularité fourvoie les luttes, les dilue dans du fadasse, celui de la société du spectacle de Debord. On est déjà dans le second degré, et les Pussy Riot sont dead et leur cadavre pue le groove bon marché. On ne peut pas être et avoir été.