Pour nous, ce sera toujours Benjamin Siksou. À Brest ou ailleurs.
Quelle fille n'est-elle pas, un jour, tombée amoureuse de la gueule d'ange de Benjamin Siksou ? Moi, si, c'était sur ce live donné à La Nouvelle Star, il y a quelque temps en 2007 :
Et ce n'était pas sa bouille qui lui donna, quelques mois plus tard, la plus belle des satisfactions : c'est sa voix et le soul qui teint ses paroles d'une remarquable acoustique sans fausse note qui le propulsa comme le lauréat de La Nouvelle Star, cette année là.
Set rock & folk
Il a fait acte de présence, hier, au Vauban. Après deux artistes en première partie, Oscar Anton, la découverte pop baroque et Léa Paci, la douceur incarnée, le blues man est apparu la boule à zéro. Le garçon de nos rêves d'antan n'a pour autant pas disparu : le chanteur reste simple, bon enfant, il a d'ailleurs surtout développé son aisance sur scène (il en a toujours eu) assortie cette fois d'une bonne répartie, de blagues fines et d'un contact ininterrompu avec son public.
Massé derrière des tables, et le fessier posé sur des chaises en plastique, le public a manqué d'entrain face au set rock & folk donné par Benjamin Siksou, qui tente sur scène de sortir de sa zone de confort qu'est initialement le blues et le jazz. Siksou a alors choisi de rendre son set encore plus intimiste et possédé. Jamais très loin d'une guitare sèche ou de l'électrique, l'auteur-compositeur et interprète français a multiplié les éléments de langage musicaux, arpèges et accords ; vocaux, onomatopées et chuchotements.
En fin de concert, Benjamin Siksou est venu à son public faire des bises, signer les pochettes de son vinyle et nouvel opus ( Au chant du coq, le dernier en date sorti le 22 septembre) et surtout prendre un bain de foule bien mérité.
Benjamin Siksou continue sa tournée le 15 novembre à Marseille (au Café Julien), le 17 novembre à Saint-Étienne (au Pax) et le 28 à Paris (au Café de la danse).