Pour en revenir à la version hybride, on peut facilement la différencier extérieurement de la version électrique. Sa calandre est dotée de barres horizontales chromées derrière lesquelles se trouvent des volets actifs améliorant l’aérodynamisme. La version électrique n’exhibe qu’une calandre pleine de couleur noire, le moteur nécessitant peu de refroidissement. Pour ce qui est de la partie arrière, elles sont pratiquement identiques et il faudra regarder l’écusson apposé sur le hayon pour différencier les modèles. On peut aussi apercevoir un tuyau d’échappement pour l’hybride.
Lors d’un départ arrêté, la sensation de puissance est beaucoup moins prononcée dans le modèle hybride que dans l’électrique. Bien que le couple soit semblable (195 contre 218 pour l’électrique) le couple maximum de l’électrique est disponible dès qu’on appuie sur l’accélérateur, faisant parfois patiner les pneus de façon involontaire. Au volant de l’hybride, le couple maximum n’est disponible qu’à 4 000 tours/minute. Au départ, l’accélération est donc plus lente, mais pas dépourvue d’intérêt. Les reprises sont aussi beaucoup moins punchées avec le modèle hybride. Pour le reste, suspension et direction, les sensations sont très semblables d’un modèle à l’autre.
Tout comme la Toyota Prius, la Hyundai Ioniqhybrid est pratiquement impossible à faire rouler en mode entièrement électrique en ville. La moindre petite pression sur l’accélérateur fait démarrer le moteur thermique. Par contre, sur l’autoroute, à vitesse de croisière, il est arrivé que le moteur électrique se charge seul de propulser la voiture, ce qui est impossible sur la Toyota Prius puisque le moteur électrique ne fonctionne jamais seul au-dessus de 40 km/h. Il s’agit donc de quelques gouttes d’essence supplémentaires économisées avec l’Ioniqhybrid!
Au centre de la planche de bord, l’écran du système d’infodivertissement Hyundai incluant le système de navigation dans le modèle Limited avec ensemble Technologie. Celui-ci fonctionne bien et peut être programmé facilement avec des commandes vocales. Toutefois, si vous n’avez pas les sous pour vous procurer ce modèle haut de gamme, je vous suggère de brancher votre téléphone récent dans la prise USB et d’utiliser Android Auto pour avoir accès à Google Maps et ses cartes mises à jour régulièrement. Puisque je suis un maniaque de GPS, j’ai fait un petit test; un changement de nom de route signalé à HereMaps, fournisseur des GPS Garmin, prend environ un an à se retrouver sur les cartes d’un GPS portable. Pour un GPS intégré, vous pouvez ajouter six mois de plus et vous devrez payer pour la mise à jour. Sur Google Maps, ça prend environ de trois à quatre mois. Je suis donc maintenant un fort utilisateur d’Android Auto. Pour ce qui est des membres de la secte Apple, Apple CarPlay est aussi compatible, mais apparemment, le GPS d’Apple n’est pas aussi performant que celui de Google. Quant aux utilisateurs de Waze, vous avez depuis peu accès à une version de base du sympathique GPS sur Android Auto.
La sonorité du système audio Infinity est très bonne autant pour la radio FM et satellite que pour les fichiers MP3. Il n’y a plus de fente pour CD. Des pages spécifiques au système hybride peuvent aussi être affichées, montrant avec animation à l’appui le fonctionnement de la motorisation.
Plus bas, ce sont les commandes du système de ventilation. Automatique dans tous les modèles, il s’agit d’ajuster la température et tout se fait seul. Mentionnons la présence d’un mode « Driver Only » permettant de ne concentrer la ventilation que sur le conducteur afin d’abaisser la dépense d’énergie. C’est surement plus efficace et utile dans le modèle électrique, mais c’est quand même offert aux proprios de modèles hybrides.
J’ai bien aimé cette Hyundai Ioniqhybrid 2017, mais elle ne m’a pas impressionné autant que le modèle électrique. Ses accélérations étaient moins vives et les reprises plus lentes. La conduite se rapproche beaucoup des autres modèles hybrides comme la Toyota Prius. À la rigueur, le modèle électrique me semblait plus « sportif ». Il faudra aussi s’interroger bientôt quant à la pertinence du modèle hybride sur le marché en rapport avec l’hybride rechargeable. Je n’ai pas encore les prix de cette dernière, mais à cause des rabais gouvernementaux qui lui seront accordés (fort probablement 4 000 $), les deux hybrides, régulière et rechargeable, se retrouveront pratiquement au même prix. À ce moment, le consommateur pourra rouler entièrement électrique sur une cinquantaine de kilomètres pour faire ses déplacements quotidiens grâce à une recharge « filaire » et profiter du système hybride pour aller plus loin, et tout ça, sans frais supplémentaires à l’achat. Les ventes du modèle hybride régulier risquent donc de souffrir énormément.
Venez donner votre opinion sur la page Facebook d’AutoOpinion.ca. De plus, toutes les photos s’y trouvent. Cliquer sur « J’aime », ça fait toujours plaisir!
Essai réalisé précédemment :Hyundai Ioniq electric 2017
Conditions de l’essai
Réalisé du 21 au 28 aout 2017.Météo : que du soleil, entre 10 et 29 °C.Modèle essayé : Hyundai Ioniqhybrid Limited + ens. Technologie 2017Assemblée à Ulsan, Corée du SudExiste depuis : 2017 Actuelle génération : 2017Prix selon www.hyundaicanada.com (8 novembre 2017) :
- Blue : 24 299 $
- SE : 26 499 $
- Limited : 29 749 $
- Limited + ens. Technologie : 31 749 $
- Ville : 4,3 L/100 km
- Route : 4,4 L/100 km
- Émissions de CO² : 103 grammes/km