Magazine Environnement
Il était temps de récolter les poires de terre (appelées aussi Yacon) car la première grosse gelée est arrivée. J'attends le plus tard possible pour les récolter, car c'est seulement à l'automne que les tubercules se forment et grossissent.
Les pieds ont souffert de la sécheresse, ils sont beaucoup moins hauts que d'habitude (la plante peut atteindre 1m50 à 2 m) mais la belle arrière-saison leur a permis de rattraper un peu leur retard.
Les poires de terre sont enfoncées profondément et plusieurs pieds sont dans des buttes avec une terre assez argileuse. Il a donc été difficile de les récolter et j'ai eu de la casse.
Un morceau cassé, resté en terre
Ici la terre était plus meuble et donc j'ai pu sortir le pied en entier.
Pour 5 pieds de poire de terre, c'est peu. J'en avais eu plus l'année dernière. Malgré le paillage, le manque d'eau est passé par là.
Je remettrai peut-être une partie des pieds en lessiveuse ou en pot de grande contenance, l'année prochaine, pour faciliter la récolte, avoir moins de casse et ne pas déranger la terre des buttes. Enfin, si les pieds ont passé l'hiver au sous-sol sans dommages.
Pour les conserver, je retire les tubercules (qui eux seront stockés dans du sable), je dédouble les souches et je les remets dans des pots avec du terreau. Je ne les arrose qu'une fois ou deux si la terre est vraiment sèche (sinon il y a un risque de pourrissement du pied). Au printemps je sors les pots et les mets dans la serre pour qu'ils se réveillent et commencent à pousser et je ne les repique en pleine terre qu'après le 15 mai.
Je vais devoir manger rapidement les tubercules cassés (c'est dommage, car la concentration en sucre augmente avec le temps). Les autres seront conservés dans le sable, au sous-sol.
Je les mange crus, épluchés et coupés en tranche, mais on peut aussi les faire cuire.
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