Bonjour, bonjour ! Comment allez-vous aujourd'hui ? Je ne sais pas si c'est le cas pour vous aussi, mais depuis qu'Halloween est passé, je suis en mode..Noël ! Oui, c'est dans plus d'un mois, mais je commence déjà à y penser sérieusement, préparant mes listes de cadeaux (pour moi et mes proches) et en écoutant des chansons sentant bon la cannelle et les comédies romantiques que l'on regarde systématiquement pendant les fêtes de fin d'année ! C'est peut-être juste une stratégie de mon cerveau pour me faire oublier cette petite déprime hivernale qui me touche tous les ans au passage à l'heure d'hiver, mais ça me plait :)
Et c'est justement au son de ces chansons de Noël que j'ai lu le Grazia de la semaine, dont je vous parle aujourd'hui :)
1. Grazia met tout d'abord en lumière la mobilisation d'un collectif pour que la bibliothèque Marguerite Durand, dans le 13ème arrondissement de Paris, ne ferme pas. Marguerite Durand est une figure féministe du début du siècle dernier et la plupart de ses recherches et écrits sont rassemblés dans cette bibliothèque, utile à tous ceux qui cherchent des infos en matière de droits des femmes. Le hic, c'est qu'elle est menacée et que ces outils de recherche vont être transférés à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, dilués donc dans la masse de tous les autres documents, et dans d'autres bibliothèques de la région. Fermer la bibliothèque Marguerite Durand, c'est fermer ce "lieu de de documentation féministe de premier ordre" que souhaitait Madame Durand en léguant ses travaux. 2. On continue de parler de droits des femmes, avec ces photos des Femen prises par la photographe Bettina Rheims : plus glamour, ces photos ont pour ambition de souligner toute la féminité de ces "guerrières" et leur donner un visage. Elles ont conservé toutes les inscriptions revendicatives inscrites sur leur corps mais ont accepté de "s'adoucir" pour faire entendre leur message à des personnes éloignées des sphères politiques dans lesquelles elles "interviennent". Elles veulent également prouver que féminité et féminisme ne sont pas incompatibles. Des photos à retrouver à l'exposition Bettina Rheims, Naked War, à la galerie Xippas, jusqu'au 25 novembre.
1. Echouer à l'école, est-ce vraiment échouer sa vie professionnelle ? Grazia veut nous prouver que non, en interviewant 4 cancres qui ont réussi, dont Marilou Berry, Pierre Touitou (chef du restaurant parisien Le Vivant) et Adrien Aumont (fondateur de Kisskissbankbak, entre autres). Tous expliquent que l'école n'était simplement pas faite pour eux, que ce moule ne leur convenait pas ; ils formulent également des critiques à l'égard de l'école française qui reviennent souvent : un certain manque d'ouverture, qui ne favorise ni la curiosité, ni l'expression personnelle, ni la prise de risque et l'échec, la confiance en soi. Ce qui explique que certains décrochent, angoissés à l'idée de devoir écouter un professeur et apprendre des leçons par coeur sans réel but...2. Et à ce sujet, Bernard Goise, chef du service de pédopsychiatrie de l'Hôpital Necker, nous explique qu'il est important de réviser les tests d'intelligence, de QI, que l'on fait passer aux enfants. Et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord et il insiste sur ce point, parce que QI ne veut pas dire intelligence : ces tests permettent simplement de déceler les "déficiences mentales" (en terme de langage, de mémoire, de visualisation dans l'espace...) et d'identifier la forme d'intelligence prédominante chez une personne. De plus, notre nouvelle ère, très connectée, bouleverse les repères spatiaux, temporels, mémoriels des jeunes enfants, qui grandissent avec une tablette et un smartphone, sont sans cesse abreuvés d'informations et mêlent "regard et geste" en permanence. Leur cerveau est donc configuré d'une manière inédite, qui reste à découvrir.
Le Brexit, c'est bien normal, en effraie plus d'un : à Lille, les politiques essaient toutefois de tirer cette décision à leur avantage, en proposant aux investisseurs britanniques ou à ceux qui avaient des affaires à Londres de s'installer dans le Nord de la France. Une aubaine pour la région, qui permettrait également à ces chefs d'entreprise de conserver un pied en Europe sans être trop loin de la capitale anglaise...Une stratégie gagnante ? Affaire à suivre !
Dans ce dossier Beauté, Grazia s'intéresse à la tendance du "farm to face", de ces cosmétiques créés à la ferme, en pleine campagne, avec des ingrédients naturels produits par les marques elles-mêmes, avant d'être vendus, en direct, aux beautystats en quête de naturalité. Des plantes rares et de qualité, des process lents qui respectent leurs actifs et leurs propriétés, des formules sans conservateurs...: ces "beautysans" font tout leur possible pour proposer une alternative plus respectueuse de la nature et de la peau et ce, même si cela a un (sacré) prix.
A l'heure de la starification des it-girls d'Instagram (coucou Kendall Jenner), la mode serait-elle en train de se passer des égéries ? Les spécialistes mode ont en effet noté que certaines grandes maisons, comme Hermès ou Paco Rabanne, créent désormais des campagnes sans visage. L'idée est de proposer des images très visuelles et impactantes, où le produit est la star, pour montrer à quel point il est beau, rare et de qualité supérieure, luxueux. On se concentre donc sur l'essentiel, on recentre l'attention sur le produit et non sur la célébrité qui le porte.
1. Cette semaine, Grazia consacre donc ce numéro au chanteur Etienne Daho, à l'occasion de la sortie de son nouvel album, Blitz (dans les bacs le 17 novembre). Il raconte pourquoi il a besoin de s'exiler dans un tout petit appartement londonien pour écrire ses chansons, à quel point l'album Boulevard des Capucines l'a libéré et dans quelle mesure il parle davantage des autres depuis son album Les Chansons de l'innocence. Il affirme ne pas avoir une vie "tiède", mais faite de grands hauts et de profonds bas, et mettre ses tripes et ses émotions dans ses chansons. Etienne Daho nous confie être très inspiré par les lieux et notamment par l'appartement du premier chanteur des Pink Floyd, Syd Barrett, qu'il considère comme un dieu. Un artiste assez sincère, que l'on sent vraiment animé par son art, en toute humilité :) Je dois vous avouer que je ne suis pas une grande fan d'Etienne Daho et que je n'étais pas très enthousiasmée en le voyant en couverture de Grazia : mais j'ai ici brièvement rencontré l'homme derrière le chanteur, et il a l'air sympa :) 2. La rédaction poursuit son dossier hommage à Etienne Daho en livrant les témoignages de celles et ceux qui ont été inspirés par ses chansons : Augustin Trapenard, Lescop, Alex Beaupain, David Chauvel...Tous admirent sa fragilité, sa délicatesse et l'intemporalité, l'universalité de ses textes :)
1. L'Arabie Saoudite montrerait-elle des signes d'ouverture ? Après avoir enfin permis aux femmes d'avoir le droit de conduire, l'héritier du trône, Mohammed Ben Salmane, voudrait poursuivre dans cette lancée, d'après ces dernières déclarations. Des déclarations scrutées et transmises par les médias occidentaux, notamment français, systématiquement prévenus des visites du prince en France : l'Arabie Saoudite essaierait-elle de se racheter une conduite et une image, après des années à instaurer un islam rigoriste dans son pays et sa participation à sa guerre au Yemen ? Selon le journaliste, ce serait en tout cas un moyen pour le pays, qui ne pourra bientôt plus compter sur le pétrole pour asseoir sa richesse, de se faire une place au centre des négociations internationales et rassurer les investisseurs potentiels. 2. Pendant ce temps, en Inde, le prince Manvendra Singh Gohil, a non seulement eu le courage d'assumer publiquement son homosexualité (dans un pays où elle est passible de prison) mais aussi d'ouvrir un centre de soins pour les personnes gays, lesbiennes et transgenres, stigmatisées et dans le besoin en Inde. Il s'agit du premier centre du genre à ouvrir dans le pays. Si ça, ce n'est pas du courage... :)
Très belle journée à vous :)
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