Magazine Société

Stuttgart, ville la moins stressante du monde

Publié le 04 novembre 2017 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) L'environnement dans lequel on vit, influence en grande partie, le bien-être et la qualité de vie. Notre lieu de résidence, notre ville a donc un impact sur le stress, qu'il soit positif ou négatif. C'est la start-up française Zipjet spécialisée dans le service de pressing express qui a décidé de réaliser cette étude en compilant une multitude de données provenant d'enquête et de base de données (ONU, OMS, rapports météorologiques...) afin de comprendre comment et pourquoi l'environnement affectait le moral de la population donc le stress, et la productivité sur du long terme.

En effet, 17 facteurs contribuant au stress ont été analysés: la surface d’espaces verts, l’offre de transports en commun, la pollution sonore, la qualité de l’air, le taux de suicides, le chômage, le pouvoir d’achat des familles, la densité de population, le trafic… puis ils ont été répartis dans quatre grands groupes d'étude: la ville, la pollution, la situation économique et le bien-être personnel. C'est Stuttgart, la capitale des maisons Porsche et Mercedes-Benz en Allemagne, avec une population de 613.392, qui a été élue en tête du classement devant les villes de Luxembourg en 2e position, Hanovre en 3e et Bordeaux en 6e position dans le top 10. Paris se trouve en 78e position. Le bruit, la santé mentale et l’égalité raciale y sont acceptables mais la densité, le taux de chômage, le sentiment de sécurité ou encore la durée d’ensoleillement qui contribue au bien-être psychologique, obtiennent un mauvais score.

La qualité de l’air ne cesse de se dégrader depuis 80 ans, ce qui pèse lourdement sur la santé et les dépenses publiques - sans parler des effets sur l’environnement… Pour lutter contre le fléau de la pollution atmosphérique, encore faut-il mettre en œuvre les bonnes actions. Faire un tour dans un des parcs de Stuttgart, nombreux en centre ville ou à l'extérieur permet facilement d’observer que les espaces verts publics favorisent l’activité physique quotidienne, telle que la marche, la course et le vélo, et qu’ils peuvent même la motiver. On remarque aussi que leur fréquentation améliore l’humeur, diminue le stress, renforce les liens sociaux, suscite l’attachement à la communauté et développe même un sentiment de sécurité.

Les gens tendent plus à se déplacer en vélo qu'en transport: "J'habite à 30 minutes de transport en commun de l'hôtel où je travaille, qui est à l'extérieur du centre près de l'Université. Il n'y a rien autour en dehors des plaines et des routes, et la station de bus est assez éloignée. Il est plus facile pour moi de prendre mon vélo pour me déplacer et c'est plus agréable", nous a déclaré une réceptionniste d'hôtel. Concernant les transports en commun, ils sont nombreux et facile d'accès. Tramway, métro, bus. Il est possible d'utiliser le même ticket pendant une heure pour n'importe lequel d'entre eux pour le prix de 1€30, alors qu'il est de 1€90 à Paris.

On peut également observer que règne dans cette ville un sentiment de sécurité accru: "C'est une ville très étudiante Stuttgart. Les jeunes ont juste envie de faire la fête et pas de se battre ou de voler", nous a dit un barman de pub allemand. De même un passant dans la rue nous a déclaré: "J'ai 64 ans, cela fait 32 ans que j'habite à Stuttgart car je vivais à Munich pendant ma jeunesse, et je ne me suis jamais senti en danger ici, peut être plus à Munich qui est une plus grande ville".

Alors que nous nous trouvons en face du Michael Kors, c'est donc sans surprise que nous observons que le niveau de vie ici est très élevée. Longchamp, Hugo Boss, Mont-Blanc longent la rue principal comme un mini Champs-Élysées allemand. D'après l'étude réalisée par Zipjet, en terme de chiffres, le coût de la vie à Stuttgart est de 101,56 tandis qu'il est de 122,86 à Paris. Le taux de chômage est 3,8% à Stuttgart et de 9,2% à Paris.
Zipjet le pointe du doigt. On observe de plus en plus une hausse des problèmes de santé lié au stress à l'échelle mondiale. Absentéisme, anxiété, dépression, perte de sommeil, dans une société où le monde se digitalise de plus en plus, l'environnement influe indéniablement sur notre quotidien, notre productivité, notre concentration et notre bonne humeur.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense le nombre de personnes qui souffrent de troubles mentaux à travers le monde.
Dépression: plus de 300 millions de gens dans le monde souffrent de dépression. La dépression est caractérisée par un état de tristesse, une perte d’intérêt, l’insomnie et une faible estime de soi. C’est la première cause d’invalidité au monde. Les femmes sont plus atteintes que les hommes.
Schizophrénie: plus de 21 millions de personnes à travers le monde sont atteintes de schizophrénie. Il s’agit d’un mal qui déforme la pensée, les perceptions et les émotions. Les hallucinations sont monnaie courante. Les personnes atteintes de schizophrénie ont deux fois plus de risques de mourir prématurément par rapport à la population normale.
Trouble bipolaire affectif: 60 millions de personnes, à travers le monde, en sont atteintes. Ce mal est marqué par des épisodes maniaques et dépressifs entrecoupés de périodes d’humeur normale.

En Allemagne, le taux de suicide est de 9,1% tandis qu'il est de 12,3% en France d'après l'analyse de données Zipjet. Le directeur général de cette société à d'ailleurs déclaré: "Nous sommes heureux de prendre part à la vague de digitalisation en travaillant à réduire le stress partout dans le monde".


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Podcastjournal 108031 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine