Pons est une ville située dans le département de la Charente-Maritime. Juchée sur un promontoire rocheux où se dresse fièrement son emblématique donjon, baignée dans sa partie basse par les différents bras de la Seugne, cette cité médiévale et ancienne place-forte protestante possède un important ensemble patrimonial qui en fait une ville touristique de premier plan.
Halte sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, Pons possède un ancien hospice des XIIe et XIIIe siècles, unique en Europe et classé par l’UNESCO.
L’hôpital neuf fut fondé par Geoffroy III de Pons. On peut voir sur les murs de nombreux graffitis gravés par les pèlerins au cours des siècles. La salle des pèlerins possède une rare charpente à poteaux datant du xiiie siècle.
L’hôpital, comme sa salle des pèlerins, classés au titre des Monuments Historiques, ont été inscrits au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1998 au titre des « chemins Jacquaires ». (wikipedia)
La restauration de cet ensemble architectural unique a marqué d’une pierre blanche l’année 2004 dite «année jacquaire». Dans le cadre de cette restauration, un ensemble de neuf vitraux contemporains a été réalisé par l’atelier de Jean-Dominique Fleury qui compte à son actif des réalisations de grande qualité. (wikipedia)
Dans l’enceinte de l’hôpital des Pèlerins, un jardin médicinal a été créé en 2003. Par son agencement et par le choix des plantes qui le composent, c’est une évocation des jardins médiévaux. Un tel jardin existait autrefois à proximité de l’hôpital, car les soins apportés aux pèlerins nécessitaient de recourir à des produits de la pharmacopée dont la majorité étaient fabriqués à base de plantes médicinales. (wikipedia)
La chapelle Saint-Gilles surmonte le passage voûté. Cet ancien sanctuaire roman, d’une grande sobriété, est mentionné dans une charte dès 1067 sous le vocable de « Notre-Dame-du-Château » puis de « Notre-Dame-Marie »90. Reprise au xiie siècle, elle forme un plan rectangulaire divisé en deux travées. Ses murs épais sont percés de baies en plein cintre et épaulés par des contreforts trapus. Le chevet est éclairé par un simple oculus.
Désaffectée au moment de la Révolution, elle est réaménagée en musée archéologique en 1879, affectation qui est toujours la sienne actuellement. (wikipedia)
Le site occupé autrefois par la puissante forteresse des sires de Pons est aujourd’hui essentiellement constitué d’une vaste esplanade transformée en jardin public, d’un corps de logis accroché à la falaise (aujourd’hui occupé par l’hôtel de ville), d’un porche médiéval surmonté d’une chapelle castrale et surtout d’un imposant donjon quadrangulaire haut de près de trente mètres, véritable emblème de la cité médiévale. La base des remparts a été partiellement conservée, et forme une promenade d’où l’on peut jouir d’une vue panoramique sur le val de Seugne. Un escalier monumental, bâti sur l’ordre de César Phœbus d’Albret, sire de Pons et maréchal de France, permet de relier la ville-haute à la ville-basse. (wikipedia)
De par sa situation d’acropole, le château de Pons est une forteresse particulièrement convoitée, notamment durant la période médiévale. Rasé en 1179 par le duc d’Aquitaine Richard Cœur de Lion à la suite d’une révolte de son vassal, le château est relevé en 1187 par Geoffroy III de Pons. De cette époque date notamment l’imposant donjon quadrangulaire, pièce maîtresse du dispositif défensif de la place-forte, qui apparaît comme l’un des plus beaux exemples de donjon-palais roman de Saintonge. Son couronnement actuel est le résultat d’une opération de restauration effectuée au début du xxe siècle sur la base d’une gravure représentant le donjon de Tonnay-Boutonne. (wikipedia)
Le château est de nouveau détruit (à l’exception du donjon et de quelques éléments défensifs) par les armées de Louis XIII en 1622. Quelques années plus tard, César Phœbus d’Albret fait édifier le corps de logis actuel. D’une grande sévérité dans son aspect extérieur, plusieurs appartements conservent des plafonds en bois et toile marouflée, ornés de figures allégoriques. (wikipedia)