Le Pre-mortem, la meilleure façon de ne pas se planter…

Publié le 02 novembre 2017 par Frederic Canevet @conseilsmkg

On dit toujours que l’experience et l’expertise sont la somme de ses échec, et c’est en échouant que l’on apprend…

Or c’est quand même mieux de réussir que de devoir échouer pour réussir…

C’est pour cela qu’a été invité le pré-mortem.

Le pre-mortem c’est l’inverse du post-mortem, où l’on tire des selon à postériori (c’est à dire une fois que le pire est arrivé).

En termes concrets, c’est anticiper toutes les raisons qui feraient que le projet, le produit, le service, l’entreprise… pourrait échouer pour justement qu’elles n’arrivent pas.

Cela se rapproche de 2 méthodes :

  • L’analyse des risques, c’est à dire lister les risques et ensuite lister ce qu’il faut faire pour les anticiper et qu’ils n’arrivent pas.
  • Les scénarios “Et si”, qui permettent de définir les scénarios pessimistes, négatifs… qui pourraient arriver.

Pour mettre en place une session d’analyse pre-mortem, vous devez rassembler l’équipe projet, mais aussi des personnes externes pour leur demander se de placer 1 an plus tard, comme si le projet avait échoué.

Dès lors, il doivent lister les raisons probables de cet échec, et justement comment s’en prémunir.

Pour que cela fonctionne bien, il faut un travail en groupe pendant 2h au minimum, en commençant par lister toutes les raisons d’échec sans aucune limitation

Vous demandez d’abord aux participants de noter ces idées sur des post-it de manière individuelle pendant 10 à 15 minutes.

Cela vous permettra d’avoir un socle d’idées des sources d’échec.

Demandez à chaque personne 1 à 1 de donner ses idées, puis de les coller sur un mur.

Suite au premier round d’idées, vous pourrez lancer un second round d’idées en demandant aux participants de réfléchir encore 5 minutes grâce aux idées déjà émises.

Ensuite il faut les ordonner par probabilité d’importance (et ainsi faire un Top 10 des problèmes qui sont les plus importants, les plus probables… tout en ne tenant pas comptes des impondérables).

Pour le top 10, vous pouvez :

  • soit demander à chaque personne de lister les 5 problèmes majeurs qui pourraient être la cause de l’échec du projet en ayant une vision 1 an après,
  • soit de demander à classer en priorité de 1 à 4 les post it (en faisant 4 cases) pour que visuellement tout le monde soit d’accord sur les priorités 1 à traiter.

Enfin, la dernière partie est de trouver les solutions durant l’heure restante.

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En face de chaque problème majeur identifié, vous devrez trouver 1 ou 2 solutions préventives à mettre en place.

Il est important que la réunion soit en physique, et pas juste une demande d’idées par email, afin de booster la créativité.

1 personne doit avoir le rôle de rédacteur, afin de prendre des notes, et ensuite de lancer les actions correctives et d’anticiper les problèmes.

En effet, suite à cette réunion, un suivi des tâches, des actions correctives… devra être fait.

L’inventeur de cette méthode Pre-Mortem est Gary Klein.