« Le livre que je ne voulais pas lire »
Quand j’ai vu de quoi parlait « le livre que je ne voulais pas écrire », j’ai tout de suite pensé que j’étais trop sensible pour le lire. Manu Larher était présent au Bataclan lors de l’attentat du 13 novembre 2015. Auteur de profession, il invente des personnages et des histoires, la réalité n’est pas son fond de commerce, il préfère la fiction. Il ne veut pas de la célébrité factice lié à son statut de victime. Il est romancier et ne veut pas faire de son histoire personnelle un roman. Poussé par ses amis et proches, il finira par écrire « le livre que je ne voulais pas écrire », et il a bien fait car c’est une réussite.
Le livre que je ne voulais pas écrire est un O.L.N.I (objet littéraire non identifié) qui raconte cette soirée de son point de vue mais également du point de vue de ses proches et amis. une succession de chapitres qui alterne l’histoire vécue par l’auteur et les témoignages de ses proches. L’auteur se met également dans la peau des terroristes dans certains chapitres. De très beaux textes qui créent une oeuvre collective unique qui ne met pas l’accent sur l’horreur, mais plus sur la peur de la perte d’un être cher et l’angoisse qui les a submergé en cette triste soirée.
Livre lu dans le cadre du Challenge 1% de la rentrée littéraire, c’est ma 4eme lecture !
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