Pour peu que vous flâniez sur les réseaux sociaux et notamment Instagram, vous avez vu passer ce livre (ou ces livres), et je les ai vus passer aussi.
J’ai vu le film avec Lily Collins quand il est sorti, mais depuis ce n’était plus très frais dans ma tête.
Je me suis achetée les 3 premiers volumes sous l’œil dubitatif de mon homme : « tu ne sais pas si tu vas aimer le 1er et tu achètes les tomes suivants?! » bof oui, c’est tout moi ça, je capitalise sur l’avenir, j’ai foi en l’auteure, et qu’on se le dise : j’ai toujours raison !!! Mouhahahahaha !!!!!!
Une fois de plus, mon instinct de chasseuse de livres ne m’a pas trompée, et à l’heure où j’écris ces lignes, je viens de terminer le deuxième volume, et je suis totalement entraînée dans la tourmente du book hangover, et quand j’aurai tout lu j’ai peur du vide et du manque que je vais devoir endurer.
Vous l’avez donc compris c’est un coup de cœur, un coup de tonnerre, une explosion de bonheur livresque.
L’histoire :
Clary est une adolescente de 16 ans, tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Elle a une vie ordinaire, une mère ordinaire et des problèmes d’ado ordinaire. Son meilleur ami s’appelle Simon, geek à ses heures.
Un soir, Clary et Simon se rendent dans un nouveau club « Le Pandémonium« , et aussitôt Clary remarque un garçon au look peu banal. Un peu plus tard dans la soirée, elle voit le garçon être attiré par une jeune femme, qu’il suit dans un endroit interdit au public du club. Ils sont bientôt suivis par deux autres garçons tout deux vêtus de noir, et couverts de tatouages. Incapable de résister à sa curiosité, elle les suit et va assister à une scène complètement surnaturelle. Elle se rend bientôt compte qu’à part elle personne ne voit ces jeunes gens.
Clary va par la suite vite recroiser Jace, l’un des deux garçons vêtu de noir, qui va lui apprendre qu’il est un Chasseur d’Ombres et qu’elle fait probablement partie de son monde vu sa capacité à les voir, alors que les « Terrestres« , c’est à dire les pauvres humains que nous sommes, ne pouvons pas les voir.
Peu après, la mère de Clary va être enlevée et cet enlèvement va être le point de départ, le déclencheur de la plongée de Clary dans le monde obscur des créatures démoniaques, surnaturelles, irréelles. Dans ce monde, les Chasseurs d’Ombres ont pour mission de maintenir un semblant de paix et protéger le monde des hommes.
L’extrait :
« Clary sortit en trombe, terrifiée à l’idée que Jace ait disparu tel un fantôme dans les ténèbres de la ruelle. Elle le trouva adossé à un mur. Il venait de sortir un objet de sa poche et appuyait sur des boutons. Il leva des yeux surpris en l’entendant refermer la porte du café derrière elle.
Dans la lumière déclinante du soir, ses cheveux avaient des reflets cuivrés.
-Les poèmes de ton ami sont minables.
Clary le dévisagea sans répondre, prise de court :
-Quoi?
-J’ai dit : ses poèmes sont minables. On dirait qu’il a avalé le dictionnaire avant de vomir des mots au hasard.
-Je me fiche de ses poèmes ! répondit Clary avec colère. Je veux savoir pourquoi tu me suis.
-Qui a dit que je te suivais?
-Et en plus, tu nous écoutais. Est-ce que tu veux bien m’expliquer ce qui se passe, ou dois-je appeler la police ?
-Pour leur dire quoi ? demanda Jace avec mépris. Que des gens invisibles te persécutent ? Crois-moi, petite fille, la police n’ira pas coffrer quelqu’un qu’elle ne peut pas voir. »
Détails techniques : Editions Pocket Jeunesse ; 571 pages ; caractères moyens ; Coût : 18,15 €
Vous pouvez l’acheter ici.
Mon avis : 6/7 (pour laisser le maximum au dernier tome qui je suis sûre/espère est une apothéose #fingerscrossed)
Franchement brillant. Peut-être suis-je très impressionnable ou vite fascinée, mais les créatures imaginées par Cassandra Clare et intégrées dans notre monde sont bien pensées, rien n’est laissé au hasard, tout cela coule de source comme si ces êtres existaient vraiment et que l’on pouvait retrouver leur trace au milieu de nos livres d’histoire.
En termes de qualité littéraire, rien de neuf sous le soleil, mais c’est fluide ça se laisse lire, malgré un répétition flagrante de certains mots au point de s’en apercevoir. Il est normal dans un récit d’utiliser plusieurs fois un mot : porte, fenêtre, sourire, que sais-je… mais ce qui m’a frappée c’est la répétition d’expression et les deux qui reviennent dans ce tome et dans les suivants c’est la silhouette dégingandée, et les personnages qui ont H-24 de gros cernes sous les yeux. A chaque fois, je me disais : « non mais encore ??? reposez-vous les mecs !«
Le récit est addictif et vous immerge jusqu’à la racine des cheveux. Vous vivez tout, ressentez tout comme si vous y étiez et pas de temps mort, rien à jeter.
Les personnages : bien sûr Jace et Clary sont parfaits, pas esthétiquement parfaits (pour changer), mais « créativement parfaits » au point que j’en invente des mots. Je trouve rarement des personnages réalistes dans leurs attitudes et leurs émotions, mais là je dois dire que je les ai parfaitement compris, leurs gestes et leurs décisions sont logiques : pas logiques – prévisibles, mais logiques comme la conséquence d’une suite événementielle qui devait les conduire à choisir telle ou telle voie.
Je ne vous en révèle pas plus, je serai plus dans le détail avec le second tome quand les voiles et les mystères seront découverts. Ce premier tome met tout en place, et fait des révélations qu’il vous faut assimiler alors chuuuuuuut, motus et bouche cousue.
A découvrir vite !
Livresquement,
Votre DL
Lucie