La présidence française commence bien : le président Lech Kaczynski estime que le non irlandais a rendu le traité sans objet et ne veut pas ratifier le traité européen de Lisbonne. Il ajoute dans un entretien que
"l'affirmation selon laquelle il n'y a pas d'Union s'il n'y a pas de traité n'est pas sérieuse".
Le président polonais a mis en garde ses homologues européens contre une tentation d'isoler l'Irlande.
"Si on brise la règle de l'unanimité une fois, elle n'existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution".
Le parlement polonais a approuvé en avril la ratification du traité. Mais, selon la Constitution polonaise, c'est le président qui ratifie en dernier ressort les traités. Aucune disposition ne l'oblige, même si le Parlement le lui a demandé.