S'il n'avait pas été le premier de son genre, on pourrait dire qu'il appartient à une tradition. Celle de l'homme de lettres et de culture raffiné qui fait un portrait de sa société au moyen d'un roman d'aventure délirant, plein de mésaventures et de rebondissements invraisemblables. C'est Voltaire, Rabelais, Jean Potocki, Cervantès... Dommage que ce livre soit si court et si plein de "lacunes", car il projette son lecteur à l'époque de son écriture, tout aussi efficacement que l'oeuvre de Proust.
(En outre, on ne comprend plus les subtilités de son latin, qui semble en lui-même avoir été une oeuvre d'art.)