La couverture et le résumé de cette première partie de trilogie ne m’attiraient pas trop, mais comme je n’avais encore rien lu de Virginie Despentes et que les critiques étaient particulièrement élogieuses, j’ai fini par franchir le pas… pour finalement abandonner après seulement 2/3 de lecture.
L’auteure invite à suivre la déchéance et la dégringolade sociale de Vernon Subutex, un ancien disquaire parisien de cinquante piges qui se voit expulsé de son appartement. Totalement fauché, il tente néanmoins de renouer le contact avec d’anciennes relations susceptibles de pouvoir l’héberger…
Déjà, le milieu artistique qui gravite autour du personnage n’est pas parvenu à m’envoûter. Les nombreuses références musicales sont certes intéressantes, mais cet univers de paumés du show-bizz m’a laissé totalement indifférent. Puis, il y a cet anti-héros pas forcément attachant, limite même déprimant, et son entourage pas beaucoup plus emballant. De ce transsexuel ex-star du porno à cette spécialiste des réseaux sociaux, j’ai fini par me lasser de l’accumulation de personnages secondaires qui servent certes à dépeindre une société particulièrement dépravée, mais auxquels je ne me suis jamais lié. Si l’auteure parvient à aborder plusieurs sujets intéressants au fil des pages, je n’ai cependant pas trouvé de fil conducteur auquel m’accrocher. Ne voyant pas où Virginie Despentes voulait en venir et n’étant pas forcément fan de son style volontairement cru, j’ai finalement décidé que la route de Vernon Subutex se poursuivrait sans moi… dommage !
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