Stranger Things // Saison 2. Episode 2. Chapter Two : Trick or Treat, Freak.
C’est Halloween dans Stranger Things et la référence du générique de la saison 2 se retrouve dans le costume Ghostbusters de nos enfants préférés. Halloween est une fête parfaite pour Stranger Things, surtout que la série peut se permettre de faire des références intéressantes. Si prétendre d’être normal n’est pas une mauvaise chose, ce n’est peut-être pas la meilleure stratégie que ces personnages utilisent. Comme le Dr Owens dit à Joyce Byers dans l’épisode précédent : traiter Will normalement alors que l’anniversaire de ses terribles aventures l’an dernier approche rapidement. Mais la référence à Ghosbusters est sûrement la plus intéressante de l’épisode. Stranger Things aime s’amuser avec les personnages et le fait alors de façon très intelligente. Elle choisit Ghosbusters comme une sorte de fil rouge jusqu’au titre du film qui conclut le générique final de l’épisode. C’est soigneusement amené et surtout intelligemment fichu. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que Stranger Things délivre un solide épisode une fois de plus cherchant à chambouler l’univers des personnages pour mieux nous plonger dans cette nouvelle aventure. L’histoire reste complexe mais toujours aussi intelligente car il y a pas mal de trucs là dedans qui sortent du lot. Au delà d’Halloween bien entendu qui n’est qu’une sorte de distraction qui permet d’apporter un brin de fun dans les aventures Goonies-iennes de ces gosses.
Pour Eleven, qui a passé une année recluse dans la cabane d’Hopper a besoin de sortir et de voir d’autres gens. Même si elle doit se cacher dans un costume de vieux fantôme. L’idée est là aussi fun. C’est une fugitive, mais aussi un enfant qui ne voit pas grand chose, à part la télévision la journée et le soir, enfermée. Halloween est donc une occasion en or de faire revenir Eleven dans Stranger Things et surtout de donner un nouveau sens à son histoire. Ce qui est presque dommage dans ce déguisement c’est que Halloween ne dure pas une éternité. Will de son côté n’est plus du tout l’enfant qu’il était au début de Stranger Things. Mais ce n’est pas plus mal car dans un sens ça fonctionne brillamment. Et puis toute cette histoire vient supporter le fait que chacun est un peu étrange dans le fond et que tout cela est bien loin d’être une famille normale. L’épisode pose donc pas mal de questions sur l’intérêt d’être normal ou d’être un fou. Mais le contraste entre les deux est surtout enrobé par une fête qui est parfaite pour ce genre de questionnement : Halloween. Halloween est alors utilisée comme une sorte de métaphore séduisante. Que demander de plus en somme ? Rien à part le plaisir que l’on peut réellement embrasser.
Note : 9/10. En bref, Halloween comme métaphore est une très bonne idée.