Alors qu'il paraît aujourd'hui difficile de faire abstraction de la banalisation de l'usage du mobile (2 milliards de mobiles dans le monde) et surtout du potentiel de celui-ci comme future porte d'entrée à l'Internet mobile de masse, la téléphonie mobile continue de susciter moult débats quant à son éventuel impact sanitaire.
Appel des 20, études qui débouchent sur des résultats contredits par d'autres études, enquêtes épidémiologiques (type Interphone) qui durent sur des années et dont les résultats, sans cesse annoncés, sont tout autant repoussés...Dans ce contexte, il est difficile de se faire un avis objectif et il est peut être encore plus difficile de prédire l'évolution des stratégies de communication des opérateurs. Comment concilier la promotion de forfaits illimités avec les impératifs sanitaires de bon usage ? Comment concilier impératifs de business et principe de précaution ? On entend assez peu pour l'instant les opérateurs sur ces sujets, laissant à l'AFOM la responsabilité de faire office de paratonnerre. Verra-t-on demain des dispositifs législatifs pour encadrer la communication des opérateurs, comme on le voit dans le secteur de l'alcool ou du tabac ? Ou au contraire, verra-t-on les acteurs du marché faire œuvre d'auto-régulation ?