Si, grâce au Préfet de l'Aisne, des améliorations ont été obtenues dans la suppression des emplois aidés, le 21 septembre, le Premier Ministre indiquait vouloir en supprimer 120.000 supplémentaires en 2018. Le combat continue donc contre l'opprobre jeté sur des milliers de femmes et d'hommes qualifiés de " coûts " pour la société alors que leurs modestes salaires sont directement réinjectés dans des dépenses du quotidien.
Dans un courrier commun, Rachid Temal, Coordinateur du Parti Socialiste, François Rebsamen, Président de la Fédération Nationale des Élus Socialistes et Républicains (FNESR) et Jean-Jacques Thomas, Chargé de la mobilisation en faveur des contrats d'utilité publique, interpellent Edouard Philippe pour lui demander un moratoire sur la suppression des emplois aidés prévus en 2018.
" Ce délai, expliquent-ils, pourrait ainsi être mis à profit pour convoquer une grande Conférence nationale, qui prolongerait la mission confiée à Jean Louis Borello, pour construire une sortie des contrats aidés vers un nouveau système solidaire, équilibré et acceptable. De plus, cette transition éviterait que les bénéficiaires et les structures employeurs ne soient les premières victimes de la fin des contrats aidés ".
S'inscrire à la newsletter
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :