La fête s'était tenue à la Ballena Azul, l'un des très grands espaces disponibles au CCK, un lieu que l'association avait réclamé à grands cris pour cette date, d'après le témoignage qu'avait donné Estela de Carlotto elle-même, au début du mois, lorsqu'elle a donné une conférence à Paris, à la Maison de l'Amérique Latine (voir mon article du 25 septembre 2017).
Le lendemain, l'affaire a été traitée dans presque tous les quotidiens.
Pour en savoir plus : lire l'article de Página/12, qui, pour une fois, n'a consacré à cette nouvelle qu'une manchette (le journal nous a pourtant habitués à lire ce genre d'information sur sa une). Cette fois-ci, après ladécouverte du corps de Santiago Maldonado, qui se serait noyé dans le Río Chubut, le journal d'opposition a préféré entretenir ses accusations contre le gouvernement en place, qu'il continue de rendre responsable de ce décès, dont pour le moment on a lieu de penser qu'il a été accidentel et non pas criminel ni politique (1) lire l'article de La Prensa lire l'article de Clarín. Le lendemain, Página/12 est revenu sur le sujet avec une interview de la famille maternelle de la jeune femme identifiée.
(1) Le jour même, un éditorialiste de Clarín dénonçait en termes à nouveau très durs l'acharnement de l'opposition à attribuer ainsi aux forces de l'ordre le décès du malheureux sous le titre "La post-vérité dans l'affaire Maldonado".