Elon Musk, Gros Salopard, ou Génie des Affaires ? – Critique de la Biographie

Publié le 30 octobre 2017 par Frederic Canevet @conseilsmkg

Elon Musk est devenu en quelques années une « légende » de la Silicon Valley.

Ses succès, inédits à la fois dans l’économie numérique (PayPal), mais aussi au-delà avec des projets les plus fous les uns que les autres (aller sur mars, avoir des voitures électriques autonomes, révolutionner les transports urbains, produire de l’électricité solaire…), on fait qu’il est devenu en quelques années une icône et un modèle pour de nombreux entrepreneurs.

Pourtant, la question qui se pose, c’est de savoir comment Elon Musk a pu réaliser autant de choses en si peu de temps, et réussir là où tant d’autres se sont cassé les dents…

C’est un peu pour cela que j’ai acheté la biographie d’Elon Musk « Elon Musk : Tesla, PayPal, SpaceX : l’entrepreneur qui va changer le monde »

Mon but était de découvrir quelques clés pour monter un business à succès.

Pourtant, après la lecture de ce gros pavé, mon bilan est que cette biographie est décevante.

Il est certes très riche, très détaillée, très descriptive… mais parfois ce souci du détail nuit à l’intérêt du livre (on s’en fout de la couleur du jean de son collaborateur et autres détails mineurs !).

De même, la biographie est plus “La Vie et l’Oeuvre d’Elon Musk”, et non pas “Les secrets de la réussite d’Elon Musk”.

En revanche, ce qui est intéressant, c’est que cette Bio montre une vision sans (trop) de concessions sur Elon Musk et son parcours, avec son visage public (ses entreprises, ses innovations…) et son côté sombre (son caractère difficile, ses échecs, ses mensonges, ses problèmes personnels…).

Voici ci-dessous ma synthèse avec ce que j’ai retenu des 370 pages du livre.

Elon Musk, un Gengis khan des temps modernes !

Musk a un destin qui rappelle un petit peu celui de Gengis Khan (en moins tragique et tourmenté).

En effet, tout comme Gengis Khan, Elon Musk a une vision stratégique et une ambition démesurée, ainsi qu’une enfance dure qui l’a empêché de nouer de relations humaines classiques…

Elon a vécu une enfance difficile psychologiquement avec la séparation de ses parents, puis un père pas franchement affectueux, plus du harcèlement à l’école, plus un statut de Geek “Mr je sais tout”…

Tout comme le Khan qui a été trahi par son frère de sang, Musk à lui aussi faillit être éjecté de sa propre boîte par ses propres salariés mécontent d’un patron tyrannique et lunatique.

L’aspect « revanche », est l’une des recettes que l’on retrouve chez de nombreux millionnaire (Patrick Drahi…): ils veulent prendre un revanche sur la vie en montant un business, et pour cela ils sont prêts à y consacrer tout leur temp et toute leur énergie.

Il y a cependant plusieurs différentes, par exemple Elon Musk a un profil légèrement « autiste » au vu de son QI, sa difficulté à gérer les sentiments des autres… et en cela le livre explique beaucoup les raisons de la réussite d’Elon Musk.

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Il n’y a donc pas de recette “Elon Musk” pour devenir Milliardaire ?

Dans la vie, il n’y a pas qu’une seule voie pour réussir, il faut exploiter ses forces, tout en limitant ses faiblesses.

La Bio d’Elon Musk donne quelques pistes, mais le contexte (l’argent facile de l’époque de la Bulle Internet…), l’intelligence d’Elon Musk… font qu’il sera difficile pour une personne “normale” de reprendre la recette.

Ceci étant dit, la Biographie d’Elon Musk révèle quelques idées et principes cachés derrière le succès.

1 – Il faut travailler dur pour réussir.

Elon Musk est un stakhanoviste du travail, et il laisse de côté sa famille et ses relations pour gérer ses entreprises, avec une gestion du temps au 1/4 d’heure.

Par exemple le livre raconte qu’il finit souvent le travail à plus de 23h, sachant qu’il doit encore rentrer chez lui !

Selon certaines sources, durant certaines périodes, il travaille jusqu’à 20h par jour.

2 – Il faut apprendre à s’entourer des meilleurs.

Elon Musk sait attirer et s’entourer des meilleurs, en y mettant de sa personne, un peu comme un Gourou le fait avec sa secteur.

Les nouveaux salariés étaient au départ tous reçus par Elon, avec une véritable « opération séduction », malgré les longs entretiens.

Elon a réussi à s’entourer de personnes brillantes, comme par exemple son assistante Mary Beth Brown qui lui était dévouée corps et âme (comme Tony Stark et Pepper Potts).

Pour travailler avec Elon Musk, il faut aussi savoir gérer le caractère changeant d’un boss lunatique et contrôleur, tout en sachant prendre des décisions à sa place.

Une des clés de son succès, est donc de recruter les meilleurs profils après une sélection minutieuse, tout en leur donnant une autonomie extrême pour réaliser leur travail.

– Avoir une vision et une mission pour déchaîner l’enthousiasme

Pour embarquer ses collaborateurs dans des projets fous, et faire en sorte qu’ils y consacrent toute leur énergie, nécessite de proposer plus qu’un salaire et des tickets restaurant.

Il faut impulser une vision (voir cet article) et un enthousiasme qui dépasse l’entreprise, afin que vos employés travaillent pour vous 12h / jour en vous disant « merci ».

Ainsi Elon Musk ne propose pas de travailler dans une entreprise aéronautique, mais d’aller sur Mars !

Pour recruter les petits génies de son domaine, Elon n’hésite pas à appeler les meilleurs étudiants de certaines universités qui ont un profil « compatible » avec la culture d’entreprise (des bourreaux de travail avec des projets personnels fous…), pour venir leur proposer de sauver le monde avec lui.

Elon Musk travaille en mode paternaliste, Elon étant « Dieu le Père », et tous les autres ses disciples choisis pour changer le monde…

Elon sait s’entourer d’experts passionnés, et il ne tolère pas les esprits négatifs qui nuisent à l’enthousiasme général.

Comme dans de nombreuses Startups (et comme l’on fait avant les sultans avec les Janissaires), Elon sélectionne de jeunes diplômés fraîchement sortis de l’école, qui peuvent se consacrer à 100% dans un projet sans se poser de question.

Elan Musk recrute souvent des jeunes diplômés payés 1/3 du prix d’un expert, afin d’avoir des personnes hyper motivées, qui ne remettent pas en question la stratégie, et qui sont sans à priori.

Néanmoins, Elon sait aussi séduire les experts d’autres entreprises pour acheter de la compétence lorsque c’est nécessaire.

– Il faut avoir un esprit de compétition et vouloir être le meilleur.

Dans une compétition, il n’y a qu’un seul vainqueur, et l’obsession d’Elon Musk est de battre ses concurrents.

Par exemple, avant de vendre sa société à PayPal, il été à la lutte avec eux, chacun essayant de copier l’autre.

La bonne pratique à en tirer, c’est d’avoir un concurrent en « cible », et créer un esprit de compétition (tout comme Apple avec IBM, Microsoft et Google…).

– Il faut insister et ne pas baisser les bras quand on est sûr de ses idées.

La persévérance est une des clés de la réussite d’Elon.

Il aurait pu 1000 fois renoncer à ses projets au moment des difficultés techniques (lancements ratés, voitures non commercialisables…), mais il a tenu le cap et s’est concentré ses efforts pour obtenir des résultats.

– La technique ne suffit pas, il faut du marketing et de la communication.

Elon Musk a non seulement une culture « d’ingénieur », mais il sait aussi très bien faire du marketing, avec des effets d’annonce, la mise en valeur de ses produits…

Par exemple, en 2000 avant l’achat par Paypal, ils ont habillé un simple PC de bureau pour le faire passer pour un gros serveur pour faire plus “technologique” face aux investisseurs avant la bulle internet.

– Il faut décloisonner les services.

Dans la plupart des entreprises, chaque service fonctionne en silos.

Elon Musk travaille en mode startup, avec les ingénieurs, les techniciens, le marketing… qui travaillent les uns près des autres.

Sa recette est de créer l’émulation, la communication et la cohésion pour aller plus vite et réduire les frictions.

C’est pourquoi chez SpaceX les ingénieurs et les opérationnels travaillent en même temps.

Par exemples les essais de matériaux se font avec les ingénieurs sur le terrain (ex : tests sur circuits automobiles…) afin d’avoir des corrections au fur et à mesure des tests, au lieu de travailler en phase (ex : faire des tests, puis de l’analyse, puis refaire des tests…).

Elon Musk demande aussi toujours à ses collaborateurs de venir avec des solutions et pas avec des problèmes.

Et lorsque ses équipes ont des problèmes techniques, il demande à ses collaborateurs de gérer par eux même les problèmes en revenant aux fondamentaux de la mécanique, du marketing…

– Il faut savoir où l’on doit concentrer ses efforts, et là où il faut sous-traiter.

Au contraire d’Apple où tout sauf le système d’exploitation est sous-traité, Elon Musk préfère internaliser les pièces clés où il y a le plus de valeur ajoutée et de technicité.

En amont, il a analysé où se trouve la création de valeur, la technologies… en regardant ce que font les concurrents (ex : SpaceX se concentre sur les moteurs qui sont la clé et pas le reste de la fusée).

Sur cette partie, il essaie de sortir du cadre, et de repenser les technologies, les process… et ne pas se laisser influencer par ce qui existe déjà.

Sur les éléments sensibles, Elon Musk préfère faire de l’intégration (production en interne) au lieu de passer par des sous-traitants.

Cela lui permet de s’assurer de la qualité des produits, mais aussi de parfois reprendre des produits grands publics et non pas des produits high tech.

La production en interne est aussi le moyen de remettre en cause les processus et technologies actuelles.

Par exemple il veut comprendre pourquoi il faut acheter un produit en externe au lieu de le faire faire en interne pour un coût moins élevé.

– Il faut un plan d’actions le plus détaillé possible.

Avec un plan d’actions qui détaille chaque étape, avec les coûts et les délais, il est possible d’anticiper un maximum de problèmes, et savoir où l’on peut gagner du temps et de l’argent.

Grâce aux chiffres et à l’anticipation des tâches, on peut comprendre là où cela ne va pas, où l’on peut mettre des plans d’actions… Il est toujours plus rentable de passer du temps à réfléchir à comment le faire, que de perdre du temps à se lancer immédiatement.

Cependant, il ne faut pas non plus garder les process trop lourds de planification des grandes entreprises, mais y associer les méthodes des startups, avec un développement agile (cycles courts, outils low cost…), et ne pas hésiter à casser les codes.

Elon Musk est connu pour obtenir « l’impossible » de ses équipes. Pour cela il fixe des objectifs souvent irréalistes afin d’inciter les équipes à se dépasser.

Par exemple, dans des situations délicates, il a fait mettre en place des « plans en 100 jours et x points » pour améliorer ses éléments clés.

Il a aussi mis en place des task-forces en mobilisant toute l’entreprise sur un sujet.

Par exemple, quand les ventes de la Tesla n’ont pas été à la hauteur, et que l’entreprise était au bord de la faillite, 500 personnes sont devenues du jour au lendemain des vendeurs de voitures alors qu’ils étaient au RH, à la comptabilité… Mais en même temps il a licencié les personnes qui lui avaient caché les problèmes…

Elon Musk sait prendre les bonnes décisions, même sous la pression.

– Il faut remettre en question les acquis et utiliser la démocratisation des outils.

Par exemple SpaceX a loué un camion frigorifique pour tester ses produits dans le froid, alors que les grandes entreprises ont des hangars spécialisés.

Les équipes d’Elon Musk utilisent aussi beaucoup de simulations informatiques qui permettent de gagner du temps au lieu d’utiliser des produits réels.

– Il faut innover et casser les codes

Lorsque l’on est un challenger sur un marché, on ne peut pas juste faire comme les autres.

Il faut innover, et en particulier chercher à capter les tendances.

Par exemple dans les Tesla, il a intégré un écran de 17 pouces dans la voiture, alors que tout le monde avait un écran pas plus gros qu’un iPhone.

Pour révolutionner un marché, il faut revenir aux fondamentaux du besoin et des problèmes.

Par exemple quel est le mécanisme physique à la base de cette idée, combien de temps faut-il pour arriver à un résultat, à quel coût faudrait-il faire cette action pour séduire le public et surtout comment baisser ce coût…

Elon Musk, le danger N°1 d’Elon Musk

Le plus grand danger d’Elon Musk c’est lui-même…

Musk se braque sur des sujets qui peuvent parfois rendre dingues ses équipes, par exemple interdire les créations de sigles sous prétexte d’efficacité, vouloir tout vérifier et valider, forcer les gens à accepter des délais infaisables (quitte à lui mentir pour éviter ses foudres…).

Elon Musk ne sait pas non plus gérer les relations interpersonnelles, par exemple en insultant les généraux de la Nasa, en envoyant un e-mail aux managers de ses interlocuteurs s’il ne les juge pas suffisamment bons pour traiter avec ses équipes…

De même, il est buté dans ses avis (comme Steve jobs), et fera travailler ses équipes sur des détails, des lubies… quitte à planter un planning ou à demander des choses que l’on pensait au départ « infaisable ».

Mais son but est de se différencier et d’aller au bout de ses idées, par exemple en imposant des poignées rétractables sur ses voitures, tout comme Howard Hugues avec des lubies sur les vis des avions…

Elon Musk est aussi connu pour être lunatique, avec des sautes d’humeurs, des moments où il ne faut pas venir lui parler de problèmes…

Tous reconnaissent qu’il est colérique et tyrannique.

Par exemple chez tesla, il a imposé de travailler les week-ends et tard le soir.

Il a même envoyé un e-mail de remontrance à une personne qui avait pris 1 jours pour une naissance… sans parler des personnes qu’il a licencié pour des fautes de grammaire sur le site internet (le métier de chargé de communication chez Tesla, SpaceX… est un vrai siège éjectable).

Ses salariés le craignent, et savent qu’il est capricieux et orageux.

Il est ainsi capable de virer les gens avec qui il avait pourtant travaillé pendant des années, et qui ont tout sacrifié pour l’entreprise.

Sa psychologie est de considérer les personnes comme des « ressources interchangeables », en les exploitants jusqu’à la moelle avant de les virer s’ils font des erreurs ou s’ils baissent en performance.

Par exemple Mary Beth Brown, sa fidèle assistante, a été virée au bout de 10 ans alors qu’elle a travaillé jour et nuit pour lui. La légende dit que c’est pour avoir simplement demandé un salaire égal à son travail…

Il annonce aussi des délais impossibles à tenir en interne et en externe, ce qui met toute la structure sous pression, et rend même ses clients fous.

Il prend toujours les délais les plus courts et les plus optimistes, en les raccourcissant au passage, en pensant que tout le monde peut travailler autant que lui.

Le point pour lui n’est pas d’être en retard mais quel sera le retard global acceptable par le client.

Le problème c’est que les faux délais internes sont souvent communiqués aux clients, et qu’ensuite ses équipes doit faire passer la pilulle des retards (ou rappeler le client après une réunion avec Elon Musk en lui disant que les délais annoncés sont faux).

Sachant que ses « lubies » rajoutent encore de la pression en décidant de faire une évolution, un gadget ou une technologie encore jamais vue… alors que les délais sont déjà impossibles.

Pour convaincre les gens de bosser comme des chiens, il utilise aussi des techniques de manipulation en demandant par exemple “J’ai besoin de toi pour faire l’impossible pour ce vendredi 14h, est-ce que tu peux le faire ?“.

Pour ses calculs, il part du principe qu’une personne “normale” travaille 16h par jour, et qu’une personne qui travaille 16h par jour est plus efficace que 3 qui travaillent 8 heures par jour… Ainsi il ne faut pas forcément plus de monde, mais juste des gens motivés !

Pour lui le salarié idéal travaille 16h par jour seul dans son coin et se débrouille seul pour résoudre les problèmes, il doit être aussi sans famille, être travailleur, brillant et passionné.

Parfois ses décisions sont irrationnelles, comme refuser de faire une route pour transporter une fusée alors qu’en même temps il dépensait de l’argent pour refaire la décoration du siège social. Il a clairement des problèmes à expliquer le pourquoi de ses décisions, alors qu’un peu de communication entrainerait une meilleure acceptation.

Il est aussi borné, au risque d’être de mauvaise foi ou de causer des problèmes majeurs à l’entreprise.

Par exemple, il ne voulait pas utiliser le nom PayPal alors que tout le monde lui disait que c’était le meilleur nom… Et gare à ne pas être de son avis, il lui arrive aussi de licencier une personne simplement car elle n’est pas d’accord avec lui.

Il faut se l’avouer, l’humain et le relationnel n’est pas on fort. Car s’il est charismatique, c’est un mauvais manager qui s’est très souvent mis ses équipes à dos.

Sans parler de la pression qu’il met à ses équipes, avec des délais toujours infaisables et irréalistes, ce qui peut vite démotiver les équipes.

Au niveau communication, il veut tout faire et tout gérer seul, sans laisser d’autonomie à ses équipes. Ce qui fait qu’il néglige la communication de l’entreprise, il ne délègue quasiment pas et ne prépare rien en avance au contraire de Steve Jobs qui répétait pendant des heures et des heures.

Il lui arrive de prendre des risques inconsidérés pour ses entreprises, en répondant directement à la presse à chaud… sans parler qu’il tire souvent la couverture à lui, en se proclamant le seul inventeur de SpaceX et de toutes les innovations.

Et la vie personnelle dans tout cela ?

Ce livre montre clairement que pour réussir, il faut sacrifier quelque chose, cela peut être la vie personnelle, travailler comme un malade pendant X années…

Pourtant, avec l’avancée des années, Elon Musk semble revenir un peu plus « humain ».

Par exemple il regrette que l’enfance de ses enfants soit un peu trop facile, alors que lui a eu une enfance dure qui lui a forgé le caractère.

En conclusion

Vous pouvez acheter la biographie d’Elon Musk sur Amazon au prix de 25 € (sur ce lien).

Cependant, est ce vraiment un livre qui vaut la peine d’être lu ?

Ma réponse est NON !

Personnellement, je l’ai écouté via Audible (le service de livres audio), avec quasiment 11h de lecture. Cela m’a permis de “lire” le livre sans perdre trop de temps.

Vu le temps de lecture nécessaire, et le peu d’informations vraiment concrètes à en tirer pour son propre usage, il est à réserver aux fans d’Elon Musk, aux personnes qui rêvent de créer une Startup… ou  à ceux qui rêvent d’être Millionnaires.

L’intérêt, c’est que l’un des chemins à emprunter pour y arriver est détaillé, avec les prédispositions (une enfance pas forcément très heureuse) et un besoin d’exister par ses réalisations, mais aussi les conséquences (égocentrisme, vie familiale chaotique…).

Si l’on veut résumer ce chemin de la réussite, on peut dire que la méthode “Elon” c’est :

  • Penser différemment
  • Travailler dur, dur et encore plus dur, et tout y sacrifier (vie personnelle, famille, ami…)
  • Exploiter au maximum les autres et les ressources à sa disposition
  • Se fixer des objectifs ambitieux et s’y tenir

Au niveau philosophie  et contenu, la Bio d’Elon Musk est l’opposé de Tim Ferriss, l’auteur du livre “La Semaine de 4h“.

En effet le livre de Tim Ferriss est un vrai mode d’emploi pour gagner sa vie et “devenir heureux”, et il est aussi à l’opposé car Tim Ferris centre la réussite sur soi, la sous-traitance à outrance… alors qu’Elon Musk veut changer le monde, gagner des millions et tout contrôler.

Faut il donc préférer Tim à Elon ?

Ce n’est pas sûr… car Tim Ferris a une vision plus égoïste (profiter de la vie, monter un petit business pour en vivre..), alors qu’Elon veut révolutionner le monde. En cela les deux philosophies et les 2 idées sont nécessaires…