Début difficile avec la première partie assurée par le trio toulousain, Percepolis. Boîte à rythme sympa, beat box entraînant, associés, dans un registre hip-hop, à des appuis de basse, à quelques accords de guitare et à un rap (peu audible) : en bref, un ensemble agréable à l'écoute, mais qui n'a pas su réveiller le public. Le chanteur a donc été un peu froissé par la passivité du public vis-à-vis de sa musique. Et il nous l'a fait comprendre... Amèrement. Mais gentiment... Léger malaise dans la salle.
Malgré ce petit flottement , l'arrivée de Nomadic Massive a su rameuter/enthousiasmer nos danseurs avec une arrivée en scène fulgurante ! Il faut dire qu'avec huit artistes hauts en couleur qui investissent la salle, la température monte très vite ! On aime particulièrement la diversité culturelle que chacun représente. Ils chantent à la fois en français, en anglais, en espagnol et notamment, si j'ai bien entendu, dans un dialecte africain. De même, chacun des membres a sa place, son rôle. Et on trouve un batteur qui chante, qui plus est, qui groove ! (C'est un petit détail que je note toujours pour déjouer la rime " bons batteurs, mauvais chanteurs ", que Ringo Starr a si bien appuyée.)
Les Nomadic Massive nous font sentir bien, on se croit sur scène avec eux. La chanteuse, à la voix digne d'une grande diva, il faut le dire, a invité sa 'tata' à danser un zouk sur scène avec elle : très beau moment live! Vraie convivialité.
J'ai particulièrement aimé le timbre de voix au ton reggae de la deuxième chanteuse qui assure les parties raps, comme sur le titre Any Sound, qui a marqué le vrai temps fort de ce concert.
Pour résumer ce concert, trois mots : un show survitaminé !
Alors, si votre dernier diagnostic médical vous indique quelques carences, je vous prescris les prochaines dates de leur tournée française 😉
Page facebook de Nomadic Massive