Comment avez-vous vécu les rencontres avec les lycéens ? Qu'est-ce que cela vous a apporté ?
J'ai vécu ces rencontres avec intérêt et curiosité. Il est rare de rencontrer autant de lecteurs en une seule fois, qui plus est des adolescents. C'est un autre public, plus direct, plus spontané. Avant les rencontres, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, je n'ai pas d'adolescents dans mon entourage. Dix jours plus tard, j'ai trouvé ces rencontres très réconfortantes : c'est magnifique de voir des ados se passionner pour la lecture ! En somme, j'ai vécu une magnifique expérience.
Qu'avez-vous pensé de leurs questions ? Y a-t-il eu des questions surprenantes ? Lesquelles ?
Ils étaient bien préparés. Souvent leurs questions ne diffèrent guère de celles des journalistes. Rien ne m'a vraiment surpris : du travail de pros !
Quel lycéen étiez-vous ? Lisiez-vous ? Quels auteurs ?
Je m'ennuyais au lycée parce que j'ai suivi une filière scientifique alors que j'étais déjà passionné par la littérature et l'histoire. Les cours de biologie et de mathématiques étaient une souffrance ! J'ai toujours beaucoup lu, depuis ma petite enfance. L'une de mes plus grandes joies, enfant, était d'aller à la librairie avec ma mère. Au lycée, je lisais les grands auteurs russes, notamment Dostoievski, L'enfant de Jules Valles, Solal et Mangeclous d'Albert Cohen...
Auriez-vous aimé, adolescent, participer à ce type de jury littéraire ?
J'aurais adoré. J'imagine que c'est très excitant à 15, 16 ans de rencontrer des auteurs, de lire leur livre et d'élire le meilleur !
Le rapport de Brodeck, de Philippe Claudel, Charlotte de David Foenkinos, et Le testament français de Makine.
Olivier Guez a publié La disparition de Joseph Mengele chez Grasset
Voici son site internet http://www.olivierguez.com/