Le verre de trop

Publié le 26 octobre 2017 par Polinacide @polinacide

Un boit-sans-soif. C’est le constat que l’on fait de sa piètre existence quand on se surprend à préparer l’apéro de samedi soir dès lundi 10 heures du matin avec les copains par écrans interposés. A peine remis du week-end précédent, les bonnes habitudes reprennent. Faut bien se motiver pour tenir le reste de la semaine non ? Blanc sur rouge, rien ne bouge. On se croirait presque à une réunion de piliers de comptoir en pleine dégustation matinale au PMU. De quoi se demander si nous ne serions pas en train de développer une « mauvaise relation » avec l’alcool, comme le décrivent certains sites spécialisés. La question a en tout cas le mérite d’être posée : ça fera toujours un sujet de discussion pour l’apéro de samedi prochain, non ?

Quelques recherches Google plus tard, me voilà face à la triste réalité : je dépasse bien souvent les deux verres par jour recommandés par l’OMS. Comme beaucoup d’entre vous, d’ailleurs. Surtout quand on sait que le dit verre n’est censé mesurer que 12,5 cl. Non mais sérieux, quoi ! Personne ne se sert une coupe aussi petite, sauf naturellement dans les bars où il faut bien taxer le client pour qu’il s’en reprenne une deuxième. Jusqu’à ce qu’il avale la goutte de trop.

Va donc falloir apprendre à ne pas abuser des bonnes choses, histoire d’avoir un alcoolisme socialement acceptable. Quitte à s’en tenir à deux godets, autant s’inspirer de Courteney qui elle avait tout compris dans la série Cougar Town. 

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Comme ce dicton d’ailleurs, que j’ai découvert un jour dans un bar fort sympathique : un verre de vin c’est bon pour la santé. Le reste de la bouteille, c’est bon pour le moral !

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