Il y a quelques temps j’ai fait part ici de mes soucis d’endométriose.
Mais ce que vous ne saviez probablement pas c’est que je souffre aussi
d’une maladie auto immune : la thyroïdite d’Hashimoto.
Les symptômes
Les symptômes du syndrome de Hashimoto sont ceux d’une hypothyroïdie :
apparition d’un goitre au niveau du cou; prise de poids; visage gonflé, bouffi; augmentation de la taille des doigts, qui sont boudinés ;
sécheresse de la peau avec diminution du phénomène de sueur ; ralentissement du transit avec fréquente constipation ;
douleurs musculaires associées à un ralentissement des activités ; ralentissement du rythme cardiaque; baisse de la tension artérielle ;
modification ou interruption des règles ; ongles fragiles et cassants ; état de fatigue généralisé ; symptômes dépressifs.
Et personnellement j’ai eu presque tous ces symptômes
mais le médecin traitant n’a rien vu car une maman de deux enfants ben c’est normal qu’elle soit fatiguée.
Finalement c’est une docteur remplaçante qui ne m’avait pas vue depuis six mois qui a été choquée
par ma transformation physique
et qui a ordonné une prise de sang.
Heureusement car aux vues de mon taux était proche du coma (dixit l’endochrinologue)
Le traitement :
Le traitement consiste à administrer pendant de nombreuses années,
voire le plus souvent à vie des hormones thyroïdiennes, comme l’hormone T4,
identique à celle produite par la glande thyroïde,
afin de compenser l’insuffisance de production de la glande.
Ce traitement n’agit pas sur l’origine de la maladie, la cause étant d’origine immunitaire,
mais permet à la thyroïde de mieux fonctionner et permet de mener une vie normale.
Le traitement dépend également du volume du goitre : lorsque le goitre est de volume peu important,
l’absence de traitement est parfois envisagé, mais une surveillance régulière doit être effectuée.
Lorsque diagnostic de maladie de Hashimoto est effectué très précocement avant que la glande thyroïde ne soit trop volumineuse,
le traitement médicamenteux permet le plus souvent de stabiliser voir de diminuer ou même de normaliser le volume de la thyroïde.
Donc durant plus de deux ans j’ai commencé une phase de stabilisation avec le Levothyrox.
Mais il faut savoir que dans le cas français le levothyrox a un monopole, la dépendance à un seul laboratoire….
Et que ce laboratoire a changé sa formulation en toute discrétion sans en informer les patients…
Il faut aussi savoir que si vous aviez des difficultés à être stable sous l’ancien Levothyrox, le nouveau va vous rendre clairement malade…
Et c’est ce que je vis depuis avec des phases plus ou moins prononcées.
Alors mon taux de TSH a doublé mais est resté dans la norme alors on m’a un peu traitée de folle hein sinon c’est pas drôle.
Mais en vrac j’ai eu :
des pertes de mémoire,
des palpitations,
de la grande nervosité
mal aux articulations
et tous les symptômes horribles que j’ai eu en début de traitement quand mon taux était à 80….
Et je ne suis pas la seule à me plaindre.
Des plaintes sont déposées en ce moment même.
Je me demande juste comment un laboratoire qui a le monopole sur un médicament dont on ne peut pas se passer
a pu agir de la sorte en France !
C’est vraiment inadmissible !
Ce que j’ai envie de dire à Merck c’est rendez nous l’ancienne formule avec laquelle on était stables !
Et laissez l’autre si vous le souhaitez
mais arrêtez de nous laisser souffrir pour rien !
Et courage à ces millions de Français qui se battent comme moi contre la maladie
mais aussi la toute puissance des labos qui nous empoissonnement !