L’actuel buteur du PSG, Edinson Cavani a beau être très souvent décisif, l’international uruguayen ne parvient pas à faire l’unanimité autour de lui, et cela est dû à son manque de technique évident. En effet, l’ancien buteur du Napoli et de Palerme n’est pas très adroit avec ses pieds, ne comptez-donc pas sur lui pour gratifier le public de beaux gestes comme sont capable de le faire Neymar, ou encore Kylian Mbappe.
Néanmoins son apport au Paris Saint-Germain n’est pas discuté, malgré le fait que certains chroniqueurs, entraîneurs, ou présidents ne soient pas d’accord. Et Giuseppe Corti raconte une anecdote totalement folle concernant l’attaquant parisien. Celle-ci est racontée dans le livre qui vient de sortir El Matador Cavani écrit par Romain Molina.
Dans ce livre, Giuseppe Corti qui est recruteur à Palerme (premier club européen d’Edinson Cavani après sa formation au Danubio Football Club en Uruguay) témoigne d’une situation totalement folle entre lui et l’ancien président du club de Palerme Maurizio Zamparini, le fantasque président de Palerme qui avait acheté le club en Serie B pour seulement 20 millions d’euros au président de l’AS Roma, a sorti une déclaration totalement folle sur Edinson Cavani lors de son arrivée en Italie :
Zamparini était un peu indécis. Il nous disait: “Les joueurs uruguayens, très peu explosent vraiment en Italie.”
Il avait tort parce qu’il y a eu Montero, Francescoli, Recoba, Zalayeta… On a réussi à le convaincre, mais quand on a conclu la transaction dans cet hôtel milanais, quand Foschi a envoyé tous les documents.
Un agent uruguayen travaillant avec les équipes italiennes a dit àFoschi : “Vous avez pris un bidone (tocard en italien), il ne marque jamais.”
Foschi m’a regardé, l’air de dire : “Mais qu’est-ce qu’il me raconte celui-là?” Je lui ai répondu: “Laisse-le parler, les faits te donneront raison.
Finalement Giuseppe Corti a eu bien raison de recruter l’international uruguayen puisque le joueur qui a été acheté 5 millions d’euros en 2007 a été revendu 17 millions au Napoli en 2010. Une belle plus-value pour un bon œil.