Sortir d'une déprime n'est pas aussi facile qu'on le pense. Pour l'avoir vécu moi-même, je vous raconte aujourd'hui comment je me suis sortie de cette déprime, voire d'une dépression légère qui a bouleversé ma vie, il y a quelques années de cela.
A l'époque, mon existence était plutôt cabossée et pleines d'embûches. Je n'en pouvais plus, je n'y arrivais plus, j'étais à bout de forces ! Mauvais boulot, compagnon pas cool, enfants à la dérive, famille absente...
Puis, un jour, en ouvrant les yeux, j'ai pris conscience que tout cela devait changer. Oui, mais comment ?
Nouvel objectif, nouveau challenge, nouvelle priorité... Changer ma vie ou du moins la façon de la gérer.
Prendre ma vie en main, ne plus laisser les autres me manipuler, ne plus subir par omission, me sortir de cette déprime qui me faisait mal...
Arrêter de nier, de me voiler la face, d'espérer et d'attendre. Ne plus croire que les autres peuvent tout faire à ma place. Apprendre à ne plus gémir, à me plaindre...
Le poids des responsabilités et de la culpabilité que je portais sur mes épaules depuis si longtemps était désormais effaçable à mes yeux.
J'avais payé l'ardoise et au prix fort, de surcroît !
Tel un âne qui ploie sous le fardeau trop lourd des mauvais choix et des conséquences de ces choix, sur mes épaules, je mesure aujourd'hui, la force physique et morale qu'il m'a fallu.
Cette dépression m'obligea à grandir, à prendre conscience que le temps avait passé trop vite, trop mal et pas assez en accord avec moi-même ...
J'ai regardé en arrière et qu'avais-je fait d'autre, à part végéter, fuir et me renier ? Pas grand-chose à vrai dire.
Coupable et mal-aimée
Mon accomplissement et mon épanouissement n'ont pu se faire. Pourquoi ? A cause de qui ? Mais de moi et de moi seule certainement !
En fait, je me suis toujours sentie coupable, mal-aimée, mal comprise, pas acceptée, pas à ma place...
La culpabilité (cette foutue barrière) vous amène à un amour-propre qui devient très vite, un amour-sale, corrompu et exacerbé par un orgueil démesuré.
" Le mal dans sa peau " devient un leitmotiv, vous permet de vous complaire dans le malheur, la souffrance et les douleurs. On s'y sent bien, on n'a pas besoin d'autre chose.
On ne veut rien d'autre, pour qui, pourquoi et surtout pour quoi faire?
Notre propre existence n'a pas de valeur, n'a pas de signification particulière, nous ne sommes pas des individus exceptionnels, nous valons que ce que les autres en disent et par conséquent, on vit sur les acquis qui nous ont été donnés depuis l'enfance.
Erreur ! Rien n'est venu tout seul, tout a été construit petit-à-petit par soi et seulement influencé par les autres. Caméléons, nous le sommes tous. Certains plus que d'autres, certes.
Opportunistes et manipulateurs
Et puis, il a ceux qui s'arment en victimes, " en récipients " et ceux qui deviennent des bourreaux , des vampires, qui vous assèchent de toute matière exploitable.
Tous ceux que l'on dénonce désormais : les manipulateurs, les pervers narcissiques, les #denoncetonporc
Ceux-là même qui se rassasient jusqu'à la lie, vous vident de tout et une fois repus, s'en vont, vous laissant à votre néant, à votre désespoir, à votre " mort ".
Vous n'avez plus d'identité, vous n'avez plus de passeport pour la Vie ! Vous êtes anéantie, vide...
Pourtant, personne d'autre que soi n'est coupable dans ce genre d'affaire. Il faut des dominants et des dominés, c'est bien connu. Sauf, qu'à ce moment-là, vous ne savez pas ou plus de quel côté vous êtes.
Pour ma part, dominée, je le fus... Par mes parents, tout d'abord. Par mes professeurs ensuite, par mes amis, par mes copains, par mes amours, par mes enfants, par mes employeurs...
Je les ai toujours laissés faire, toujours. Ils ont tous pris ce qu'ils voulaient de moi : ma disponibilité, mon affection, mon travail, ma gentillesse, mon dévouement, mon existence...
J'ai donné, souvent avec mon cœur mais aussi souvent à contre cœur, mais toujours sans savoir leur dire non !
Alors, on subit... On continue de grandir en subissant les choix, les désirs et les envies des autres. On se laisse manipuler, on se laisse vampiriser, gentiment mais sûrement, au nom des valeurs que l'on s'imagine posséder : gentillesse et dévouement.
Tu es si gentille !
" Marie, tu es si gentille ! " Tout le monde vous le dit, donc, c'est que ça doit être vrai ! Il vous faut alors être comme ça et pas autrement pour toujours correspondre à l'image que les autres ont de vous.
L'opinion que la société a de vous vous entraîne, du coup, dans une spirale sans mesure... On me " voit " comme ça, donc je suis comme ça !
Non, non et non !On doit " être ", devenir ce que l'on ressent au fond de soi, créer et perfectionner sans cesse, ce que notre cœur nous incite à faire, à écouter. Vous devez être Vous et personne d'autre.
Soyez Vous, Soyez Libre, Soyez Heureux !
Mettons-nous à notre écoute et pas à celle des autres. Vivons par nous et non par les autres !
Sortir d'une déprime
On peut ainsi perdre sa vie à espérer, à attendre une autre vie...qui ne viendra peut-être jamais si vous ne vous en donnez pas les moyens !
Sachez ce que vous voulez de meilleur pour vous, et vous seuls, et commencez dès maintenant à échafauder votre plus belle création : Vous !
Ne désespérez pas de ne pas y arriver tout-de-suite. Cela s'apprend et plus vous pratiquerez la confiance en soi, le lâcher-prise, l'envie de vous... Plus vous vous apprécierez et plus vous serez heureux !
Et si jamais vous ne savez pas comment faire, Mes Clés du Bonheur sont là pour vous guider...
Aujourd'hui, au moment où vous lisez ces lignes, je suis devenue enfin celle que j'ai toujours voulu être.
J'écris, je m'occupe de ce blog qui est mon bébé chéri, je m'intéresse à moi, à vous, aux autres... Je suis curieuse de tout, j'observe, j'écoute, je mets en oeuvre... Bref, je me sens plus épanouie que jamais, j'aime la vie, ma Vie et celle des autres... désormais et à jamais !
Par conséquent, prenez bien soin de vous.
Je vous souhaite une très belle journée, avec tout mon amour.
(c) Marie Da Cruz