Voilà plus d’un mois et demi que je n’ai pas écrit sur le blog !
Ce n’est pas par manque de choses à vous faire découvrir pourtant. Mais une nouvelle organisation s’est mise en place à la maison avec comme meilleur ami mon canapé ( et oui, la grossesse n’est parfois pas un long fleuve tranquille).
Du coup, je lis plus que je n’écris.
Aujourd’hui, cependant, cela me manquait trop.
Je re-commence donc avec un polar écologique que j’ai découvert grâce à la bibliothèque du gîte de nos vacances. J’avais plein de bouquins sélectionnés mais non, l’ombre de Gray Mountain m’est tombé dans les mains et j’ai eu du mal à le lâcher.
Ce petit polar dans lequel on découvre une jeune femme pleine d’ambition qui voit sa carrière d’avocate stopper net pour cause de crise financière nous fait voyager entre New York et les Appalaches.
Bien décidée à revenir dans le droit immobilier, la jeune femme accepte le deal de travailler bénévolement pour une association qui permet aux plus démunis d’être défendus.
On y découvre alors la réalité de l’industrie minière aux USA, les enjeux politiques et économiques et les conditions des hommes et des femmes de toute une vallée tributaire des magnats en p!ace.
Une très bonne lecture dans laquelle on est plongé dès la première page.
Le style n’est pas celui de l’année, pourtant il est très efficace et permet de s’attacher aux personnages et aux lieux avec beaucoup de facilité.
On y apprend beaucoup de choses, on est tenu en haleine et on regrette de poser ce livre après avoir passé un bon moment. Moi qui n’avais jamais lu de roman de John Grisham, je n’ai pas regretté !
L’ombre de Gray Mountain, John Grisham, 2015, Lattès