Everything, Everything de Nicola Yoon.
Nicola Yoon est une romancière américaine, auteur jeunesse. Elle a grandi en Jamaïque et à Brooklyn. Elle vit aujourd’hui à Los Angeles avec sa fille et son mari, David Yoon, qui a réalisé les illustrations intérieures de Everything, Everything, son premier roman.
Résumé : Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.
Avis : Alors que dire. Je n’ai pas été emballé plus que ça par ce roman. Je m’explique.
Everything, Everything est destiné aux ado, ça ce n’est pas un problème, mais le style d’écriture est très simpliste même pour cette tranche d’âge. Passe encore pour les parties de SMS car ça reste de l’oral, mais le reste n’est pas très soigné. Cependant il faut savoir que c’est le premier livre de cette auteure et qu’elle aura sans doute tout le temps d’améliorer sa prose.
Les personnages sont attachants, mais l’histoire est très convenue. Les rebondissements et autres révélations, on les voit quand même arriver à 100km/h. Et surtout l’histoire de cette jeune fille dans sa bulle est peu probable. Elle a accès à internet, et elle a une infirmière… Je veux bien qu’elle n’est pas un doctorat en médecine, mais quand même. Cette histoire est peu invraisemblable, après si on laisse de côté la crédibilité du fond, l’histoire d’amour est mignonne. Convenue et prévisible, mais mignonne.
Est-ce que le livre m’a donné envie de voir le film ? Pourquoi pas histoire de voir s’il est plus crédible que le livre.
Je n’ai pas détesté, j’ai même bien aimé car au final je l’ai lu en très peu de temps, mais j’avoue être restée sur ma faim. J’attendais un peu plus qu’une bluette.