Revue à la baisse, la loi Pinel inquiète les constructeurs
Publié le 19 octobre 2017 par Vincentpaes
le dispositif Pinel qui permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu pour l’acquisition d’un logement neuf, en contrepartie d’un engagement à le louer sous conditions de loyer plafonné n’a pas changé, de légères modifications ont été apportées. La question de
comment payer moins d'impôts avec la loi Pinel peut donc encore se poser.
Autres articles
-
-
-
La France dans le top 10 des pays RSE au monde
-
Télétravailler autrement
-
Comment construire un espace de travail digital
L’objectif de ces changements est de mieux orienter les investissements tout en offrant plus de visibilité aux acteurs du logement. De 2018 à fin 2021, ces aides seront « mieux ciblées pour construire plus vite en zone tendue et soutenir la revitalisation dans les zones détendues », selon le porte-parole du gouvernement. Concrètement,
900 villes ne seront plus éligibles au dispositif à partir de 2018. De nombreux territoires périurbains exclus sont donc exclus du dispositif Pinel version 2018. Seules les zones tendues, où la demande des logements excède fortement l’offre sont concernées.. Les investisseurs des zones B2 et C ne pourront donc plus bénéficier du dispositif à partir de 2018. Jusqu'à maintenant, ces zones, surtout périurbaines ou rurales, pouvaient être éligibles au Pinel sous réserve d’un agrément préfectoral. Pour rappel, le dispositif Pinel a, dans un contexte de taux de crédit immobilier historiquement bas, permis de soutenir grandement le secteur de la construction ces dernières années.
Une nouvelle qui n’a pas été bien reçues par les acteurs du secteur. Dans un communiqué, la Fédération française du bâtiment (FFB) a ainsi fait part de son inquiétude : « Cette restriction
ne pourra que contribuer à accentuer la fracture territoriale, pourtant au cœur des préoccupations gouvernementales, alors que, là aussi, les besoins existent. » Pour les contribuables, la loi Pinel demeure encore un bon moyen de défiscalisation. D’autant plus que la baisse des zones concernées devrait permettre une hausse des prix des biens immobiliers au moment de la revente.