Comment optimiser fiscalement mon épargne-pension en tant qu’indépendant ?
Publié le 19 octobre 2017 par Questions Capitales
Avez-vous déjà pensé à votre pension en tant qu’indépendant ? Si oui, vous savez alors sans doute que vous devrez fournir un effort supplémentaire si vous voulez vous éviter des soucis financiers pour vos vieux jours. Heureusement, il existe, pour les indépendants, plusieurs options chaque fois assorties d’un avantage fiscal. Suivez le guide.
Une pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI) constitue généralement la première solution que choisissent les indépendants qui souhaitent se constituer une pension complémentaire. Et on peut les comprendre puisqu’une PLCI permet non seulement d’épargner pour sa pension, mais aussi de payer moins d’impôts et de réduire les cotisations sociales. Trois bonnes raisons donc de souscrire une PLCI, même si les cotisations que vous pouvez verser sont plafonnées à 8,17 % (PLCI classique) et 9,40 % (PLCI sociale) de vos revenus professionnels nets imposables. Un inconvénient possible d’une PLCI est qu’elle prévoit toujours un rendement garanti. Et avec la faiblesse des taux, ce rendement a fortement diminué ces dernières années.
Vous n’avez pas encore de PLCI ? Vous avez alors tout intérêt à en souscrire une ! Vous pouvez aussi parfaitement vous constituer une épargne complémentaire à travers un engagement individuel de pension (EIP), à condition toutefois de travailler alors en société. C’est en effet votre société qui paiera les primes de l’EIP et les déduira fiscalement. Point important, un EIP permet d’investir dans des fonds d’investissement (branche 23). Vous aurez ainsi l’opportunité de bénéficier potentiellement d’un meilleur rendement que dans la branche 21 où vous bénéficierez d’un rendement garanti.
Votre EIP vous permettra de scinder votre prime annuelle en petites primes mensuelles pour répartir le risque d’investissement, mais vous pouvez aussi travailler avec une prime unique. Il est du reste possible, s’il vous reste encore une marge non utilisée du passé, de compléter celle-ci à travers un backservice. Vous pourrez ainsi faire baisser sensiblement les bénéfices de votre société et maximiser l’avantage fiscal.