Jenni Desmond : LÂ'ours polaire

L’ours polaire de Jenni Desmond   5/5 (25-08-2017)

L’ours polaire (48 pages) sort le 19 octobre 2017 aux éditions des Éléphants (traduction : Ilona Meyer).

L’histoire (éditeur) :

Un album documentaire pour tout savoir sur l'ours blanc. Il met l'accent sur l'importance de le protéger, à l'heure où le réchauffement climatique impacte son environnement et sa survie.

Mon avis :

J’avais tellement aimé La baleine bleue, je ne pouvais pas passer à côté de L’ours polaire, tout juste publié aux Editions Des Eléphants.

Voici donc L’ours polaire, ce gros nounours habitant la banquise.

Raconté comme une histoire, ce documentaire est d’une simplicité et d’une beauté déconcertante. On lit ici le texte fourmillant d’informations comme on lit une histoire, le récit étant fait de telle sorte qu’on n’a pas du tout l’impression d’avoir une succession de données (même si dans le fond c’est un peu ça) parce que le tout est articulé de manière cohérente et servi de façon concrète et simple.

Ainsi on apprend par exemple que l’ours mâle peut peser 400 kilos, soit le poids de 20 enfants de 7 ans. Mais, en plus de sa description physique ou des différences entre le mâle et la femelle, on découvre aussi de nouvelles info sur les phoques (sa principale nourriture) et sur l’endroit où il vit (et comment il s’adepte à son environnement pourtant hostile).

Ah, moi, je suis fan du concept, les illustrations de Jenni Desmond sont de toute beauté. C’est tellement agréable d’avoir accès au savoir de manière aussi jolie et un brin enfantine.

On y croise aussi souvent un petit personnage, ce lecteur souriant, créant un lien particulier avec l'animal (quel enfant n'a pas eu dans son lit un ours en peluche ?) et comme un petit rappel à la fiction, parce qu’il ne s'agit pas d'une encyclopédie et qu'on est là, aussi et avant tout, pour s’évader.

 
 

 Les albums de Jenni Desmond sont magnifiques et intelligents. On y apprend beaucoup et mes petits monstres de 7 et 11 ans ont pris vraiment beaucoup de plaisir à tourner ses grandes pages (les yeux souvent écarquillés) pour ensuite en discuter.

Parce que franchement l’ours polaire est un sacré animal !