Depuis la croissance de la cigarette électronique, de nombreuses questions voient le jour sur ses effets sur la santé. Il y a un peu plus de 4 ans, la vape connaissait un essor incroyable qui se poursuit encore aujourd’hui. En 2017, on compte presque 2 millions de vapoteurs en France et ce chiffre ne cesse d’augmenter.
Pour cette raison, de nombreux scientifiques du monde s’interrogent sur les conséquences sur la santé. Aujourd’hui, c’est une étude de l’université de Portland qui nous intéresse.
Dans une étude parue en 2015, Le Dr Farsalinos avançait que le vapotage présentait un risque élevé de cancer (qu’il estimait entre 5 et 15 fois plus nocif que le tabac). Mais une contre-expertise a été menée par l’université de Portland, portant sur formaldéhyde. Le Dr Farsalinos en aurait trouvé dans la vapeur, ce qui constitue un vrai risque pour le consommateur car il s’agit d’un produit cancérigène.
Or l’université n’a pas trouvé de formaldéhyde mais des hémiacetals de formaldéhyde, soit une combinaison de formaldéhyde et d’alcools. Mais ce mélange n’est pas reconnu comme provoquant des cancers. D’ailleurs, le Dr Farsalinos est revenu sur ses conclusions, avouant lui-même que ses analyses manquaient de données scientifiques pertinentes. “le risque de cancer attribuable au formaldéhyde a été évalué à moins de 1 % par rapport au risque total de cancer associé au tabagisme”.
Vapoter n’est donc pas plus dangereux que fumer. Des risques existent (aucun système n’est inoffensif) mais vapoter apporte clairement une solution à l’arrêt du tabac, qui reste cancérigène.