Critiques Séries : Supergirl. Saison 3. Episode 2.

Publié le 17 octobre 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Supergirl // Saison 3. Episode 2. Triggers.


Avec cet épisode, Supergirl commence à répondre à des questions et notamment le monde de Kara post Mon-El. Son sourire à la fin du season première n’était pas là pour indiquer qu’elle allait gérer son trauma émotionnel de façon bien trop facile. Cela fait maintenant six mois qu’elle a été touchée émotionnellement par tout cela et Kara est bien plus elle-même ici qu’elle ne l’était dans le premier épisode de la saison. Elle prend son temps pour s’en remettre et je trouve que de ce point de vue là, la série fait bien son boulot. Sur le papier, cet épisode permet à Kara de grandir en tant que personnage sans faire retomber la sauce du jour au lendemain. Et cet épisode laisse espérer bien plus par la suite. Le seul gros problème de cet épisode est son vilain, pas spécialement exceptionnel. Yael Grobglas (Jane the Virgin) apparaît alors ici sous les traits de Psi, qui utilise la peur afin de mettre les gens à ses pieds. C’est un potentiel intéressant sauf que l’épisode n’exploite pas tout de façon judicieuse et se contente des grosses lignes. Et tout cela pour un résultat plus que discutable. De plus, Grobglas n’est pas suffisamment bien utilisée par l’épisode pour mettre en avant tous ses talents. Dans Jane the Virgin l’actrice brille mais pas spécialement ici. Car il lui est demandé de faire le strict minimum (c’est en tout cas ce que cet épisode suggère). Et cela finit par nous ennuyer. En tout cas, c’est ce que j’ai ressenti tout au long de l’épisode.

Sans avoir l’envie d’aller bien plus loin alors qu’ils auraient très bien pu faire des choses intelligentes pour aller dans le bon sens. La seule raison d’introduire un vilain de ce genre là est aussi de parler des peurs de Kara/Supergirl. C’est une astuce narrative un peu simpliste dont la série n’avait pas forcément besoin afin de parler de son héroïne. Le parallèle que tout cela créé manque alors de profondeur. C’est sans compter toutes ces scènes de Kara dans son vaisseau qui donnent l’impression qu’elles ont été volées d’un jeu vidéo des années 90. Tout cela n’aide pas spécialement à rendre le tout émotionnellement fort. Contrairement à la semaine dernière où les scènes sur Krypton impliquait pas mal d’émotions grâce à des décors intelligents. Supergirl n’a plus les mêmes moyens que quand elle était sur CBS et cela se ressent de plus en plus. C’est malheureux car cela casse un peu le côté ambitieux de la série et ce dont elle avait été capable par le passé. Finalement, Supergirl ne nous propose rien de grandiose ici, juste un petit épisode correct sans grandes surprises qui utilise les grands sabots afin de venir à bout de son histoire. Moi qui m’attendais à un truc surprenant, je suis tombé de la colline en voyant ce truc. Reste l’intrigue de Lena Luthor qui prend la place de PDG à CatCo à la place de Cat Grant. Pourquoi pas…

Note : 5/10. En bref, loin d’être exceptionnel.