Kingsman 2 : Le Cercle d’Or // De Matthew Vaughn. Avec Taron Egerton, Colin Firth et Mark Strong.
Il y a deux choix intéressants dans Kingsman 2 : Le Cercle d’Or qui m’ont fait adorer le film plus que raison. Le premier c’est de prendre Julianne Moore dans le rôle de la vilaine Poppy Adams, baronne de la drogue, qui a décidé de rendre son business légal et qui va passer de force. Le second c’est d’avoir voulu tout détruire pour mieux recommencer. C’est peut-être un peu facile de détruire Kingsman, mais finalement cela va permettre de découvrir Statesman, les collègues américains, le tout avec quelques petites références au premier film (notamment avec la scène dans le bar). Bien entendu, ce second film ne peut pas retrouver l’effet de surprise du premier volet mais Matthew Vaughn confirme qu’il tient entre les mains une belle franchise et une seule franchise d’espionnage qui semble vraiment liée à son époque. Il faut bien avouer que Matthew Vaughn est un réalisateur intéressant qui manie intelligemment l’histoire qu’il a entre les mains afin d’en faire quelque chose. Ce style laisse d’ailleurs imaginer un James Bond époque Roger Moore mais en beaucoup plus trash avec un casting totalement différent mais surtout légèrement sale gosse sur les bords.
KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux Etats-Unis.
Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.
Et c’est pour cela que Kingsman 2 : Le Cercle d’Or fonctionne si bien. Car le film ne se prend pas la tête, sauf quand il s’agit de chercher à nous divertir. Le film a beau durer près de deux heures et demie, je ne me suis jamais ennuyé. Cela peut être étrange, mais c’est vraiment le cas. Puis comment ne pas jouir de plaisir face à ces bastons parfaitement orchestrées par le chorégraphe kong-kongais Guillermo Grispo (300, Wonder Woman, etc.). Kingsman 2 : Le Cercle d’Or décide de détourner les codes du film d’espionnage une nouvelle fois, quitte à tomber dans la parodie parfois un peu facile, mais « Le Cercle d’Or » a le mérite de nous faire passer un bon moment grâce à de solides rebondissements (dont un qui est sacrément prévisible tout de même). Mais les ingrédients qui ont fait le succès du premier film sont là avec gadgets à gogo, humour absurde ou encore mise en scène complètement barrée. Tout cela fait le succès de cette franchise et Matthew Vaughn peut dormir sur ses petites oreilles jusqu’à un troisième volet qui verra forcément le jour et que j’ai déjà hâte de voir sortir au cinéma.
Note : 9/10. En bref, jouissif.