Sauvage lueur verdoyantes savanes
Faute d’aborder la pluie
Ou le beau temps
Je sabre dans les préparatifs
Accentue la cadence
Prompte le pas
Et pourvu que Dieu lui-même
Ne s’emmêle pas
Je déferai les longs lacets
De ses bottes jadis noires
Avant de la dénoyauter tout à fait
Sa mains parcourt les alentours
De mon intimité soudain rutilante
Les cajoleries succinctes s’empressent
Au point qu’il me faut la ralentir
Je m’occupe un peu de sa bouche
Rapidement nous sommes catapultés
Tous deux vers le plancher
Un objet rouge roule
Évadé du diable seul sait où
Je m’accroupis devant le jardin
Des genoux écartelés
De la plus belle otage
Et à moins d’une catastrophe naturelle
Je ne débanderai pas.
Extrait LES ALENTOURS
1997, Écrits des Forges